Un début d'année célébré parfois dans la pure tradition ancestrale. Exemple avec les habitants de Zalana : chaque année, un groupe d'habitants récolte des victuailles pour le repas qui réunit tout le village. C'est la tradition de la Birba.
La chanson d'A Birba résonne dans les ruelles de Zalana. Elle est entonnée par un petit groupe d'habitants, qui se rend de maison en maison. Comme les plus démunis le faisait pendant des siècles.
Une tradition entre les jeunes et les anciens
« On demande d'ouvrir la porte et de nous donner quelque chose à manger », explique Sébastien Luccioni, un habitant de Zalana. « Si elle nous offre à manger, on la remercie et on lui prie pour qu’elle ait du blé, du vin. »
« Dans le cas contraire, si la porte reste fermée, on peut demander des choses un peu méchantes comme les tiques. »
Cette année, le contingent est un peu moins important mais il était essentiel d'être là.
« Certains n’ont pas pu venir mais on essaie quand même tous les ans de faire en sorte qu’il y ait au moins une trentaine de personnes qui puisse faire le tour car les vieux sont quand même attachés à ça et on espère maintenir cette tradition », souligne Daniel Nicolai.
A Birba modernisé
Après plus de deux heures de tournée, retour au bar du village, les bras bien chargés. Dans la version moderne d'A Birba, toutes les générations sont ensuite réunies pour partager le repas du réveillon.
« Nous l’avons un petit peu modernisé », reconnaît Michelle Giovanni, la gérante du bar. « Mais on aimerait qu’elle reste là et on fait tout pour ! »
Les habitants de Zalana sont passés en 2018 avec un souhait : être encore plus nombreux l'an prochain.