La secrétaire CGT Santé de l'hôpital de Bastia a dénoncé lundi le projet gouvernemental visant à économiser 1,2 milliard d'euros sur la masse salariale des établissements publics de santé d'ici 2022. Une centaine de postes seraient menacés au centre hospitalier de Bastia.
Dans un document de travail, mis en ligne le 7 mai par le site spécialisé Hospimedia, la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) fait des "propositions d'économies" sur la période 2018-2022, afin de respecter les objectifs de dépenses imposées à l'Assurance maladie.
La mise en oeuvre de ce "plan d'accompagnement de la transformation du système de santé" devra "se traduire par une économie de 1,2 milliard d'euros sur la masse salariale des établissements publics de santé", indique-t-elle.
Le "taux cible" pourrait s'établir à "1,56% en métropole" et "2,29% en Corse et Outre-Mer", propose aussi la DGOS, calculant plusieurs scénarios pour chaque région en fonction de ses spécificités, notamment démographiques.
En corse, sept établissements sont concernés. A l'hôpital de Bastia, une centaine de postes en contrat à durée déterminée seraient remis en cause selon la CGT Santé.
"On va être clair : il n'y aura pas moins de personnels, il en est hors de question", prévient Josette Risterucci, secrétaire CGT Santé.
Intervenants - Séverine Rolland, aide-soignante; Audrey Accary, infirmière; Pascal Forcioli, directeur de l'hôpital de Bastia; Josette Risterucci, secrétaire C.G.T. Santé. Equipe - Kael Serreri; Christian Giugliano