L’ancienne petite main de la Brise de Mer comparait en appel pour une affaire d’abus de biens sociaux. Claude Chossat, qui ne bénéficie d’aucune protection particulière, craint que sa sécurité ne soit pas assurée en Corse. La justice a accepté qu’il ne soit pas physiquement présent à son procès.
Repenti « de fait, mais pas de droit », selon sa propre expression, Claude Chossat ne sera pas présent physiquement à son procès. L’ancienne petite main du gang criminel de la brise de Mer comparait cet après-midi en appel à Bastia pour une affaire d’abus de biens sociaux supposément dans une société de BTP.
Le procès - qui devait originellement se tenir en février de cette année, avait été reporté une première fois, car Claude Chossat ne s’était pas présenté à l’audience. Vivant caché sur le continent, il estimait que sa sécurité ne pouvait être assurée en Corse. Le statut de repenti et la protection qui en découle ne lui ont pas été accordés par la justice.
La case prison
L’auteur du livre "Repenti" dit craindre pour sa vie et répondra donc cet après-midi aux questions des juges par visio-conférence interposée. Lors du procès de première instance à Ajaccio, Claude Chossat avait été reconnu coupable de banqueroute (gestion frauduleuse de la comptabilité), de faux et usage de faux, d’abus de biens sociaux et de participation à une association de malfaiteurs. Il avait écopé d’une peine de 30 mois de prison et d’une lourde amende.
Jean-Marc Bonelli et Florent Leccia, ses deux co-prévenus, avaient pour leur part été condamnés à 8 000 euros d’amende et n’avaient pas fait appel. Claude Chossat espère aujourd’hui que la justice « tiendra compte de la situation difficile » dans laquelle il se trouve et prononcera une peine plus clémente, lui évitant de repasser par la case prison.
Le prévenu a accordé un entretien téléphonique à France 3 Corse Viastella ce mercredi matin, avant de témoigner en visio-conférence.