Le président du Sénat et la présidente de l’Assemblée nationale ont appelé à une marche contre l’antisémitisme, dimanche 12 novembre, à Paris. En Corse, un rassemblement est organisé par l’association des maires de Haute-Corse, auquel participera la Ligue des droits de l'Homme, devant la préfecture de Haute-Corse.
Une manifestation lancée par le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Ainsi, face à la recrudescence des actes antisémites en France, une marche civique est organisée à Paris, dimanche 12 novembre.
Afin de « permettre à tous les citoyens qui souhaitent s’associer à cette initiative », l’association des maires de Haute-Corse à un rassemblement devant la préfecture de Haute-Corse, le même jour à 10h30. « Les associations de Maires ont toujours défendu les principes fondamentaux de laïcité, de liberté et de justice qui garantissent à chaque citoyen sa liberté de penser et sa sécurité personnelle », précise le communiqué de presse.
« La lutte doit se poursuivre au-delà de dimanche »
Une initiative à laquelle participera la Ligue des droits de l’Homme (LDH) section Corse. L’organisation précise néanmoins : « La lutte contre l’antisémitisme, contre tous les racismes doit se poursuivre au-delà de dimanche. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et les citoyens, celles et ceux qui vivent et travaillent en Corse, à se mobiliser au quotidien en refusant toute discrimination et toute stratégie de division et de haine. »
À Paris, le carré de tête de cette marche contre l’antisémitisme devrait rassembler la Première ministre, Élisabeth Borne, dont le père de confession juive a été déporté, et les anciens présidents de la République François Hollande et Nicolas Sarkozy, mais aucun chef de parti. Cette marche, sans prise de parole ni estrade prévues, se veut « un cri des consciences pour déclarer à la face du monde que la République française ne laisse pas, et jamais ne laissera, prospérer » l'antisémitisme, selon les présidents des deux chambres.