Alors que le juge d'application des peines antiterroriste avait statué, mardi 19 janvier, pour le placement sous bracelet électronique de Félix Benedetti, condamné en 2017 à cinq ans de prison ferme, le parquet antiterroriste a décidé de faire appel de cette décision.
Nouveau rebondissement dans l'affaure Benedetti. Alors que le juge d'application des peines antiterroriste avait tranché, ce mardi 19 janvier, et avait statué que le militant nationaliste Félix Benedetti, condamné en 2017 à cinq en de prison, ne retournerait pas en détention et pourrait finir d'exécuter sa peine par le port d'un bracelet électronique, le parquet antiterroriste a décidé de faire appel de cette décision, ce jeudi 21 janvier.
Félix Benedetti repassera donc en appel devant la chambre d'application des peines de Paris, et alors que le ministère public avait réclamé que le militant purge sa fin de peine en détention.
Encore un an et sept mois à purger pour Benedetti
Mardi 19 janvier, l'avocat de Félix Benedetti s'était félicité de la décision du juge d'application des peines antiterroriste, qui avait statué pour le placement sous surveillance électronique du militant durant un an et sept mois, soit la durée de peine qui lui restait à purger.
"C'est une décision logique. Le juge a écrit dans sa décision que nos arguments, qui étaient de dissocier le terrorisme islamiste des faits qui sont liés à la situation de la Corse, devaient être entendus et compris. C'est donc pour nous très positif."
Rassemblement de soutien
Le 16 janvier dernier, une centaine de militants s'étaient rassemblés devant le palais de justice de Bastia en soutien à Félix Benedetti.
Ce samedi, devant le palais de justice de Bastia, des dizaines de personnes se sont rassemblées en soutien au militant nationaliste Felix Benedetti. pic.twitter.com/5f5P7gCrTr
— France 3 Corse (@FTViaStella) January 16, 2021
Une mobilisation à l'appel notamment du collectif Patriotti. Actif depuis 2018, celui-ci regroupe des militants nationalistes issus de plusieurs mouvements et structures politiques, syndicales ou associatives.
En 2019, plus de 110 anciens prisonniers dits politiques avaient adhéré au collectif, créé au départ pour protester contre l'inscription de ces derniers au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions terroristes (Fijait).