Une nouveauté cette année : le millésime sera biologique. Le vignoble a obtenu le label en juillet, après un travail de conversion des 80 hectares des domaines Orenga et San Quilicu long de trois ans. « Ca a été aussi un surcoût de travail très important, dans la mesure où il faut être beaucoup plus réactif que sur une récolte traditionnelle. Ca nous oblige à des traitements plus importants, avec des doses plus respectueuses de l’environnement », explique Henri Orenga, vigneron.

© Christian Giugliano / FTVIASTELLA

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Une transition qui se paye : l’exploitation coûte 15 % de plus qu’en traditionnel. Elle signifie aussi une récolte plus aléatoire, une augmentation de la main d’œuvre et une surveillance accrue. « Il y a un ou deux produits que l’on utilise plus et on a baissé les sulfites. Donc on va être assez vigilants sur tout ce qui est oxydatif pour les raisins. On va protéger par inertage, utiliser des systèmes de bioprotection », souligne Philippe Rideau, Œnologue.
Si le vin bio est plus coûteux à produire, il se vend aussi plus cher et bien. Car le label bio, en plus d’être un atout environnemental et également un atout commercial que les vignerons de Patrimonio ont bien compris.
Patrimonio : le domaine Orenga va produire son premier millésime bio
La plus ancienne AOC de Corse a entrepris de devenir le premier vignoble insulaire, intégralement bio.