Depuis les locaux de la Collectivité de Corse ce jeudi, France 3 Corse ViaStella consacre son rendez-vous In Tantu in Pulitica aux réactions politiques au rejet de la troisième demande d'aménagement de peine de Pierre Alessandri. Dominique Moret reçoit Jean-Martin Mondoloni et Jean-Félix Acquaviva.
La session ordinaire de l'Assemblée de Corse qui débutait ce jeudi 29 septembre a été bouleversée par l'annonce, à la reprise des débats à 14h, par Gilles Simeoni, du rejet prononcé par la cour d'appel antiterroriste de Paris de la demande d'aménagement de peine de Pierre Alessandri. Une requête approuvée en première instance le 12 mai dernier, dont le refus en appel est motivé par la notion de "trouble exceptionnel à l'ordre public".
Dans une ambiance pesante et teintée d'émotion, les travaux de l'assemblée ont été suspendus.
Les présidents des différents groupes politiques ont tour à tour pris la parole pour exprimer une même indignation face cette décision, avant de se retrouver pour une conférence exceptionnelle.
Invités d'In Tantu ce jeudi, Jean-Martin Mondoloni et Jean-Félix Acquaviva reviennent tous deux sur les conséquences que pourrait avoir cette décision de justice, notamment sur les discussions engagées depuis septembre avec le gouvernement au sujet de l'avenir institutionnel de l'île.
Core in Fronte a dores et déjà fait savoir qu'il suspendait sa participation à ces débats avec l'Etat.