En début de semaine, un homme a été placé en détention provisoire dans le cadre d'une enquête sur des incendies de camions publics à Serra-di-Fiumorbo. Le suspect sera jugé en comparution immédiate le 3 octobre prochain.
L'information a été révélée par nos confrères de Corse-Matin.
Lundi 12 septembre, un homme a été appréhendé par les gendarmes de la communauté de brigades de Ghisonaccia.
Âgé de 49 ans, il est soupçonné d'avoir incendié, en janvier dernier, le camion de la réserve communale de Serra-di-Fiumorbo ainsi que d'avoir dégradé deux autres poids-lourds faisant partie du parc de la Collectivité de Corse.
D'après le quotidien, son ADN a été trouvé dans l'habitacle d'un des véhicules, sur une pierre qui aurait servi à briser la vitre de l'un d'eux.
Connu de la justice pour diverses infractions, le suspect nie les faits qui lui sont reprochés. Il a été placé en détention provisoire jusqu'à son jugement en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Bastia, le 3 octobre prochain..
Trois camions visés
Les faits pour lesquels cet homme sera jugé remontent au 11 janvier 2022 et s'étaient déroulés dans un hameau de Serra-di-Fiumorbo. Vers 23h30, trois camions avaient subi d'importantes dégradations : celui de la réserve communale et destiné à la lutte contre les incendies avait été entièrement brûlé.
Deux autres poids lourds des forestiers-sapeurs, appartenant quant à eux à la Collectivité de Corse, avaient également été endommagés : l'un avait été incendié au niveau de l'habitacle, l'autre avait été retrouvé avec les vitres cassées et de l'essence à l'intérieur. Ces deux camions servaient notamment de chasse-neige et étaient déjà équipés de leurs lames.
Une enquête avait été ouverte pour "destruction volontaire par incendie". La CdC s'était constituée partie civile.
Ces dégradations de véhicules publics avaient suscité l'émoi dans la microrégion et engendré des réactions politiques. Un rassemblement de soutien à la commune et aux forestiers-sapeurs avait notamment été organisé à Serra-di-Fiumorbo, quelques jours après les faits.