Alain Thirion, Préfet de Haute-Corse et Nicolas Bessone, procureur de la République de Bastia se sont exprimés ce lundi sur les incidents qui se sont déroules ce samedi à Furiani.
Le Préfet de Haute-Corse et le procureur de la République de Bastia étaient présent ce lundi à la préfecture de Bastia pour revenir sur les incidents de Furiani. Alain Thirion et Nicolas Bessone ont expliqué le déroulé des faits ainsi que les dispositifs qui vont être mis en place.
La réaction d'Alain Thirion, le préfet de Haute-Corse
"On avait mis en place un dispositif pour qu'il n'y ait pas d'incidents dans l'enceinte du stade, ce qui a été le cas. Malheureusement, un petit groupe de 40 à 50 personnes équipées d'essence, de battes de baseball et de manches de pioches ont fait d'importants dégâts dans une zone commerciale. Quand on est équipé de la sorte, on est un casseur. On est sur un cas de violences urbaines, donc on va devoir mettre en place des dispositifs de sécurisation et d'identification appropriés.Sur l'organisation des matchs de football le Sporting Club de Bastia a fait un travail formidable. Ils ont multiplié le nombre de stadiers et il y a des caméras donc il ne faut pas remettre en cause le club sur ces faits. Cependant, les jeunes qui ont commis les incidents ont assisté au match donc on va faire en sorte de les identifier et qu'ils arrêtent ces méfaits.
Les forces de l'ordre sont arrivées sur place. Mais aucune interpellation n'a pu être effectuée car la zone commerciale est très vaste et les jeunes concernés étaient extrêmement mobiles.
Des investigations sont en cours. Un travail est mené actuellement, qui je l'espère, donnera lieu à un certain nombre d'arrestations".
La réaction de Nicolas Bessone, le procureur de la République de Bastia :
"Nous avons ouvert une enquête de flagrance pour l'ensemble des incidents, c'est à dire incendies, violences sur policiers et attroupements armés. La sûreté départementale a été mise sur l'enquête pour identifier les auteurs et les traduire rapidement devant mon tribunal correctionnel.
C'est la première fois qu'on a ce type de cas où des individus d'une extrême violence s'en prennent à des biens privés pour attirer les forces de l'ordre et en découdre. C'est un phénomène inquiétant.
Ce sont des délinquants, des casseurs, des racailles que je traiterai comme tels".