Le "Napoléon Bonaparte" hors service jusqu'au printemps prochain
Le Napoléon-Banaparte, abimé à quai à Marseille depuis dimanche, ne diminue pas le nombre de navires affectés à la délégation de service public. Le point de la situation dimanche à 19 h.
Après le colmatage des brèches, les opérations de pompage ont commencé pour évacuer l'eau entrée dans les compartiments moteurs du fleuron de la SNCM échoué dans le port de Marseille. Un comité d'entreprise de la compagnie s'est tenu le 30 octobre. Le navire devait reprendre son service le 20 décembre prochain.
Le Napoléon Bonaparte, navire amiral de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) a pris l'eau dimanche dans le port de Marseille, sans passagers à bord, après avoir rompu ses amarres dans la nuit sous un vent violent.
Ce ferry «a très légèrement bougé dans la nuit, le vent étant tombé», déclare la compagnie, précisant que le navire, qui assure habituellement des liaisons entre Marseille et la Corse, s'était «redressé». «On a bon espoir, le bateau semble stabilisé, on va vérifier cela ce matin mais en tous les cas, on entre dans une phase de normalisation», a ajouté un porte-parole de la SNCM.
Des plongeurs pour colmater la brèche
Après vérification, les équipes de plongeurs interviendront pour colmater la brèche en réalisant des soudures sous l'eau. Ce n'est qu'ensuite que les opérations de pompage pourront débuter. Le bateau pourra alors être déplacé vers un point d'attache afin d'y être réparé. «On ne sait pas combien de temps» prendront toutes ces opérations explique la SNCM.
Le choc entre le navire et le quai où il était amarré avait ouvert une brèche «qui a provoqué l'inondation de deux compartiments étanches», sans faire de blessé, ce qui a fait pencher légèrement à tribord le ferry.(Source: AFP)
Un ferry d'une capacité de 2650 passagers
Le Napoléon Bonaparte, navire amiral de la SNCM, assure habituellement des liaisons entre Marseille et la Corse, desservant principalement les ports de Bastia et Ajaccio, selon l'ancienne compagnie publique, détenue par Veolia (66%) et l'Etat (25%, les 9% restants revenant aux salariés). Mis en service en 1996, il mesure 172 mètres de long et 30,4 mètres de large, et peut transporter 2 650 passagers (soit le plus gros ferry de la SNCM en terme de capacité) et 708 voitures.
Une enquête administrative a été ouverte
Après l'accident, la polémique sur l'échouage du "Napoleon Bonaparte" dans le port de Marseille. La compagnie veut comprendre comment c'est arrivé. Lundi matin des plongeurs aidés d'un robot ont débuté l'évaluation les dégâts.Une brèche d'une trentaine de mètres aurait éventré le ferry.La salle des moteurs est inondée.
Le navire qui désormais touche le fond, est quasiment stabilisé. Lundi il est en train d'être renfloué. Il faudra ensuite s'attaquer à la brèche de 12 mètres de long dans la coque. des travaux très couteux pour la SNCM.
Lundi les équipes de plongeurs doivent intervenir pour colmater les dégâts en réalisant des soudures sous l'eau. Mais aujourd'hui l'heure est à la recherche des responsabilités notamment sur le choix de l'emplacement du bateau dans de telles conditions météo. Une enquête administrative a été ouverte.
Des questions sur l'échouage
Après l'accident, les questions se posent sur l'échouage du "Napoleon Bonaparte" dans le port de Marseille. Des plongeurs ont travaillé toute la journée de lundi pour colmater la brêche qui a éventré le navire. La compagnie veut rapidement mettre le fleuron de sa flotte en cale sèche pour procéder aux réparations. Mais déjà la polémique: L'incident aurait-il pu être éviter ? Que va devenir le navire ? Pour leur part, les marins CGT s'interrogent en attendant les résultats de l'enquête administrative ouverte.
Délicates opérations de pompages
Un travail délicat car il s'agit de ne pas déstabiliser le navire de la SNCM qui s'est échoué dnas le port de Marseille lors de la tempête du week-end dernier. Une fois remis à flot le bateau sera placé en cale sèche. Un comité d'entreprise de la compagnie s'est tenu le 30 octobre. La direction doit annoncer quelles sont les solutions envisagées pour remplacer ce navire qui devait reprendre son service le 20 décembre prochain.