Entre 2009 et 2019, Toulouse a connu une nette amélioration de sa qualité de l'air, selon une étude d'ATMO Occitanie. Les concentrations de particules fines ont chuté de 40% et celles de dioxyde d'azote de 17%, entraînant des bénéfices significatifs pour la santé des habitants.
C'est une bonne nouvelle. La qualité de l'air dans l'agglomération de Toulouse (Haute-Garonne) a connu une amélioration significative entre 2009 et 2019, selon une étude menée sur 117 communes par ATMO Occitanie. Ce travail permet de localiser et de suivre l’évolution des concentrations de particules fines (PM2.5) et du dioxyde d’azote (NO2) dans l’air ambiant auxquels sont exposées les populations. Voici les constats :
1. Réduction nette des polluants atmosphériques
Les concentrations de polluants atmosphériques ont considérablement diminué entre 2009 et 2019. Le dioxyde d'azote a baissé de 17%, tandis que les particules fines ont connu une réduction impressionnante de 40%. Cette amélioration est le résultat d'efforts concertés dans divers domaines.
2. Sources principales de pollution
L'industrie et le trafic routier demeurent les principaux responsables de la pollution atmosphérique à Toulouse. Le trafic routier, en particulier, est responsable de 70% des émissions d'oxydes d'azote sur le territoire de Toulouse Métropole. Les autoroutes, le périphérique et certains boulevards urbains sont particulièrement touchés par des concentrations élevées de polluants.
3. Mesures efficaces pour améliorer la qualité de l'air
L'augmentation de l'offre de transport en commun et les efforts mis sur les modes de chauffage ont joué un rôle crucial dans l'amélioration de la qualité de l'air. La modernisation des véhicules et le renouvellement du parc automobile ont également contribué à la baisse des émissions d'oxydes d'azote. De plus, le renouvellement des appareils de chauffage chez les particuliers a permis de réduire les émissions de particules fines.
4. Bénéfices significatifs pour la santé
L'amélioration de la qualité de l'air a eu des répercussions positives sur la santé publique. L'étude met en évidence une réduction de moitié du taux de mortalité dû aux particules fines sur une période de 10 ans. Cette amélioration se traduit par une diminution notable de l'incidence des cancers du poumon, des accidents vasculaires cérébraux et des maladies asthmatiques chez les moins de 18 ans.
5. Perspectives d'avenir encourageantes
Si la tendance à l'amélioration de la qualité de l'air se poursuit, les bénéfices pour la santé publique pourraient être encore plus importants. À terme, plus de 400 décès pourraient être évités chaque année sur l'agglomération toulousaine si les concentrations de particules fines et de dioxyde d'azote atteignaient les valeurs guides de l'OMS. Cette projection souligne l'importance de maintenir et d'intensifier les efforts pour réduire la pollution atmosphérique.