"Memo" Ochoa, coqueluche de l'ACA

Le joueur mexicain entretient avec son club une relation affective forte, et réciproque.

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En une saison, Guillermo Ochoa est devenu la véritable coqueluche d'Ajaccio
et l'une des attractions de la Ligue 1, à tel point que le gardien mexicain, très
attaché au club et parfaitement intégré, a choisi de rester une année de plus en
Corse, malgré de nombreuses sollicitations.

La venue de "Memo" l'an dernier dans les rangs du modeste promu ajaccien, de surcroît
doté du plus petit budget de l'élite, avait surpris. Le gardien de la sélection
mexicaine, véritable star dans son pays, souhaitait, comme bon nombre de ses compatriotes, tenter sa chance en Europe.

"A Ajaccio, j'ai trouvé les conditions idéales pour m'exprimer. C'est le seul club qui m'ait tendu la main suite à l'affaire de dopage dont j'étais accusé. Forcément, cela créé des liens et ne s'oublie pas", explique le joueur.

Ochoa avait été exclu de l'équipe nationale avec quatre de ses coéquipiers en
juin 2011 après un contrôle positif au clenbutérol, mais les cinq joueurs avaient
été disculpés ensuite, leur fédération ayant conclu qu'ils avaient été victimes
"d'une contamination alimentaire".


Un an plus tard, le gardien ajaccien s'est hissé dans le top cinq des meilleurs
portiers de la Ligue 1. Ses parades réflexes sur sa ligne ont découragé bien des
attaquants. "Memo" Ochoa a, en outre, apporté sa contribution lors de la très belle
seconde moitié de championnat réalisée par l'ACA.


 "Il a énormément progressé cette saison, ce n'était pas évident car les repères
ne sont pas les mêmes par rapport au football sud-américain. Il doit encore travailler,
notamment dans les phases de jeu aériennes, mais il est sur la bonne voie", assure
Thierry Debès, entraîneur des gardiens de but.


Au club, comme en ville, le Mexicain est très apprécié. "C'est un peu plus dur cette saison, l'an dernier, je débutais, j'étais encore un inconnu. Aujourd'hui, je suis beaucoup plus sollicité mais cela n'a rien à voir avec ce que je vivais au Mexique. Là-bas, tu ne peux pas faire un pas sans être assailli !", confie-t-il.


Durant l'intersaison, Ochoa était sur les tablettes de clubs de L1 (Toulouse,
Marseille) et même de Liga. Mais d'un commun accord avec les dirigeants (il lui
reste deux ans de contrat, NDLR), il a choisi de rester en "rouge et blanc".


"Je ne veux pas encore songer à l'avenir même si l'Espagne est le pays qui m'attire
le plus. Je suis bien à Ajaccio où le groupe a gagné en maturité. Il peut faire une belle saison. Personnellement, je veux encore progresser dans ce contexte avant de viser plus haut. Quoi qu'il en soit, je n'oublierai jamais l'ACA", a-t-il ajouté.

De retour, vendredi, de sélection (le Mexique s'est incliné face aux USA 1-0, NDLR),
il compte bien en découdre avec le PSG, ce soir à François-Coty.

"On a un coup à jouer, la pression sera sur nos adversaires. Tout le monde est prêt pour faire un gros match. On reste invaincus depuis dix mois et nous allons tout faire pour le rester". Voilà les Parisiens prévenus.
 

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