La Corse a élu trois députés UMP sur quatre notamment dans la circonscription de la capitale régionale, Ajaccio.
UMP: jeune pousse corse à l'assemblée nationale
Deux jours après son élection comme député d'Ajaccio, Laurent Marcangelli prend ses marques à l'Assemblée Nationale. Le plus jeune parlementaire insulaire était accompagné par Camille De Rocca Serra qui entame, lui, son troisème mandat.
Les insulaires ont ainsi clairement confirmé, notamment en Corse-du-Sud, leur vote à l’élection présidentielle en faveur de Nicolas Sarkozy (55,87%) contre François Hollande (44,13%). C'est le jeune avocat ajaccien Laurent Marcangeli, 32 ans, qui a permis à l'UMP de redevenir majoritaire dans l'île avec 50,52% des voix à Ajaccio.
Le député-maire DVG sortant, Simon Renucci, au commande de la circonscription depuis 2002 s’efface avec 49,48%.Déjà conseiller général de Corse-du-Sud et conseiller municipal d'Ajaccio depuis plus de dix ans, Laurent Marcangeli, a nettement devancé, au terme d'une énergique campagne de terrain, Simon Renucci, prenant ainsi une option pour la victoire aux municipales de 2014. Nettement en tête dans la ville même d'Ajaccio, le nouveau député UMP semble avoir bénéficié du report d'une part sensible des 15% des voix obtenues par les nationalistes au premier tour, ainsi que de celles du Front National.
Autre grand vainqueur du second tour, le député UMP sortant de Porto-Vecchio, Camille de Rocca Serra, a spectaculairement rebondi en battant nettement (53,17%) le nationaliste Jean-Christophe Angelini (46,83%) qui le menaçait, après l'avoir battu aux territoriales de 2010 et aux cantonales de 2011. Très contesté au sein de la droite insulaire après la défaite aux territoriales, Camille de Rocca Serra, issu d'une dynastie politique tenant historiquement l'extrême-Sud, apparaît de nouveau comme le patron de la droite insulaire. Il a ainsi reçu un soutien appuyé de la direction de l'UMP en Corse-du-Sud, Marcel Francisci, qui s'est rendu dimanche soir à Porto-Vecchio,
En Haute-Corse, le député UMP sortant de Bastia, Sauveur Gandolfi-Scheit, très implanté dans les environs de la ville, a été réélu (38,07%), sans surprise, en battant dans une triangulaire le nationaliste Gilles Simeoni (31,22%) et le radical de gauche Jean Zuccarelli (30,71%). Les deux rivaux de Sauveur Gandolfi-Scheit, qui brigueront la mairie de Bastia en 2014, actuellement tenue par le père de Jean Zuccarelli, l'ancien ministre Emile Zuccarelli, ont pris date pour la municipale, ce type de scrutin se profilant souvent en Corse en toile de fond des législatives.
Seul à gauche, le député PRG sortant de l'autre circonscription de Haute-Corse, Paul Giacobbi, également président de l'exécutif de