François Fillon, en forte hausse dans de récents sondages sur la primaire de la droite, était à Porto-Vecchio dimanche 13 novembre pour une courte visite insulaire, accueilli par le député LR de le 2ème circonscription de la Corse-du-Sud. Entretien et compte-rendu de visite ici.
Après les visites de Copé, Juppé, Sarkozy, Poisson et Le Maire, l'ex-Premier ministre était aussi en Corse, lundi pour une courte visite sur les terres de son seul soutien insulaire, le député LR de la 2ème circonscription de la Corse-du-Sud, Camille de Rocca Serra.
François Fillon ne voit dans cette visite aucune démagogie régionale. "La Corse fait partie de la République française, c’est normal que les candidats qui sont candidats à la présidence de la République aillent partout. J’ai fait toutes les régions françaises et je termine par la Corse et la Lorraine. Je n’aurai pas imaginé faire cette campagne sans venir en Corse."
"La Corse est évidemment très différente des autres territoires en raison de son identité, de son caractère insulaire, de ses traditions ancrées très profondément et on ne vient jamais en Corse s’en être frappé par cette identité", a toutefois ajouté le candidat.
"Il faut libérer les français"
François Fillon s’est déclaré prêt à prendre compte la "forte" identité de la Corse. "Je pense qu’il faut que l’on change d’attitude vis-à-vis de tous ces sujets. On est dans un monde de mondialisation dans lequel il faut faire plus confiance aux individus, faire plus confiance aux territoires.""Il faut libérer les français. Il y a une espèce de poids de l’Etat et de la bureaucratie qui s’est accumulé au cours des années, pour de bonnes raisons souvent dans le passé, mais qui aujourd’hui est devenu excessif. Ça vaut pour tous les français, ça vaut pour le travail, les impôts, les règles, mais ça vaut aussi pour les identités."
François Fillon doit conclure sa visite en Corse par une réunion publique à Porto-Vecchio. Son entretien à France 3 Corse ViaStella est à découvrir ici.
François Fillon, candidat à la primaire de la droite et du centre
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©France 3 Corse ViaStella
Six jours pour convaincre
Bien installé à la 3e place, François Fillon, en nette progression dans plusieurs sondages, est parti pour être la surprise de la primaire de la droite, avec l'espoir de perturber le duel annoncé entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy."Ma conviction depuis le début, c'est que je serai au second tour de la primaire". A une semaine du premier tour, François Fillon y croit plus que jamais et les récents sondages ne peuvent que l'y encourager.
En hausse de 6 points dans la dernière enquête de l'Ifop avec 54% de "bonnes opinions" auprès des Français, il est désormais au coude à coude avec Nicolas Sarkozy auprès des seuls proches des Républicains (LR), les plus susceptibles de voter à la primaire le 20 novembre.
François Fillon achèvera sa campagne du premier tour vendredi, par un meeting au Palais des Congrès à Paris.