Jean-Christophe Arrii, 34 ans, oléiculteur au savoir-faire ancestral

Certaines productions ont été impactées cette année par la sécheresse. C'est le cas de l'huile d'olive. Cette situation n'entame pas la passion de Jean Christophe Arrii. Ce jeune agriculteur a repris l'exploitation de son grand-père il y a une dizaine d'années.

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Pas de répit pour Jean-Christophe. Dans son oliveraie de l’Alta Rocca, il a du travail toute l'année. Il doit, entre autres, préparer les terrains, débroussailler, tailler, chercher de nouveaux arbres ...

Le jeune agriculteur de 34 ans partage la même passion que son grand-père pour ces oliviers de variété « Ghermana di Tallà ». Il possède 850 plants répartis sur des coteaux parfois difficiles d'accès de Sainte-Lucie de Tallano.

« Lorsque, par exemple, on va nettoyer c’est tout à la débroussailleuse, il n’y a aucune machine qui peut passer. Lorsque l’on va récolter, c’est aussi tout à la main. Sur cette parcelle le seul avantage que j’ai, c’est que j’ai une piste pour mon quad agricole qui fait le tour de la parcelle où je peux récolter plus facilement. Mais lorsque j’ai commencé, je n’avais pas de quad, je peux vous dire que c’est dur. Lorsque l’on doit descendre toutes les olives de 100 mètres plus haut, c’est assez compliqué », indique-t-il.



Presse à bois


Il exploite les trois-quarts de ces arbres en fermage. Le reste correspond à ses propres oliviers, parmi eux certains ont 800 ans.

Des arbres multi-centenaires qui font sa fierté. « Je suis content parce que c’est quand même des plans qui viennent d’une parcelle familiale que j’ai où j’ai sacrifié deux ans de récolte pour faire des boutures d’oliviers corses. J’aurais voulu en planter, ça se fera peut-être plus tard », explique l’agriculteur.

En cause : un problème de trésorerie dû à la sécheresse de l'été. Dans son vieux moulin familial Jean-Christophe active la presse à bois uniquement pour ses récoltes tardives afin d'obtenir une huile de qualité supérieure.

Durant une année normale sa production avoisine les 3 500 litres, mais actuellement, il doit compter avec 1 000 litres de moins.
Et le manque d'eau n'est sa seule préoccupation. « J’ai tout fait pour m’installer dans l’oléiculture, je fais que de l’olivier ancien, je rénove des oliveraies, demain la Xylella touche mes oliveraies, je perds tout », déplore Jean-Christophe.

En attendant de faire tourner à nouveau la meule en pierre, l'ânesse Boniface paresse au milieu des oliviers. Son propriétaire, lui, héritier d'un savoir-faire ancestral se rendra à Paris dans deux semaines pour partager le fruit de son travail au salon de l'agriculture.


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