Le sénateur de Haute-Corse Joseph Castelli a été mis en examen jeudi pour recel d'abus de biens sociaux et corruption passive dans le cadre d'une enquête portant sur les conditions d'acquisition de sa villa à Folelli.
Joseph Castelli Castelli a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire contre une caution de 200 000 euros. Le sénateur de Haute-Corse a été mis en examen mercredi pour recel d'abus de biens sociaux et corruption passive.
Sur commission rogatoire du juge Thomas Meindl, du pôle économique et financier de Bastia, l'enquête portait sur les conditions d'acquisition et de travaux réalisés dans sa villa de Folelli.
La justice soupçonnait ce proche de Paul Giacobbi d’avoir détourné des fonds publics à l’occasion de travaux réalisés dans sa villa de Folelli. Le Canard Enchaîné avait évoqué un chantier de plus d’une centaine de milliers d’euros, pour les travaux de cette villa.
Deux entrepreneurs, Charles Rugani et Patrick Brandizi, ont également été mis en examen dans l'après-midi cette même affaire pour abus de biens sociaux et corruption active.