Justice: Joseph Castelli en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Bastia

Le sénateur de Haute-Corse Joseph Castelli est en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Bastia, sur commission rogatoire du juge Thomas Meindl du pôle économique et financier. L'enquête porte sur les conditions d'acquisition de sa villa à Folelli.

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Depuis 9h ce mardi matin, le sénateur de Haute-Corse Joseph Castelli, est en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Bastia.

Son épouse ainsi que trois entrepreneurs de la région son également entendus.

Sur commission rogatoire du juge Thomas Meindl, du pôle économique et financier de Bastia, l'enquête porte sur les conditions d'acquisition et de travaux réalisés dans sa villa de Folelli.

Une maison de 500 m² situé dans un lotissement de Folelli, commune de Penta di Casinca.

Le juge cherche à savoir si des détournements de fonds publics ont été opérés, ou si de l'argent a été versé en échange de marchés publics confiés à des entreprises.

Le sénateur pourrait être mis en examen dans les prochaines heures.

Le bureau du Sénat avait levé l'immunité parlementaire du sénateur de Haute-Corse Joseph Castelli, inscrit au groupe RDSE (à majorité PRG), visé par une enquête judiciaire. C'était le 29 octobre dernier.

Enquête préliminaire
La justice soupçonne ce proche de Paul Giacobbi d’avoir détourné des fonds publics à l’occasion de travaux réalisés dans sa villa de Folelli. Le Canard Enchaîné avait évoqué un chantier de plus d’une centaine de milliers d’euros, pour les travaux de cette villa.

Joseph Castelli avait été président du Conseil Général de Haute-Corse de 2010 à 2014. Il a été confronté aux affaires liées au Conseil Général comme l’enquête sur des détournements présumés de fonds publics, le financement de gîtes ruraux, ou encore sur une association d’aide aux jeunes errants fondée en 2008, qui a disparu en 2013. 

Il avait été également confronté à l'assassinat de Jean Leccia, directeur général des services au conseil général, le 23 mars 2014.

Joseph Castelli avait commencé son engagement politique au Parti communiste français, avant de rejoindre le PRG.

Le reportage de Emilie Arraudeau et Pascal Alessandri:

 

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