Le maire d’Ajaccio entre officiellement en campagne pour les élections territoriales. C’est à Rezza, le village d’origine de sa famille qu’il a ouvert le bal, ce samedi 20 mars.
Le maire d’Ajaccio ne cache plus ses ambitions régionales depuis longtemps. Il a finalement choisi Rezza, un village situé dans le Cruzzini, pour présenter officiellement sa démarche, ce samedi matin. Un lieu symbolique, où ses grands-parents ont vécu.
Laurent Marcangeli a évoqué son histoire familiale : des personnes qui vivaient au village et qui ont dû aller vivre à Ajaccio. Une histoire personnelle qui ressemble à celle de beaucoup d’autres, en Corse.
Son but : montrer qu’il n’est pas simplement un Ajaccien, mais bien un insulaire. Car s’il a été élu maire au premier tour au printemps 2020, il va devoir compter sur le soutien de l’ensemble du territoire, au-delà de la ville d’Ajaccio, pour remporter les élections régionales.
Rassembler la droite et le centre
Parmi la soixantaine de participants au meeting, étaient présents notamment Jean-Martin-Mondoloni et Valérie Bozzi, qui président les deux groupes de l'assemblée de Corse. Dans l'Assemblée, des poids lourds de la droite insulaire : José Rossi, Camille de Rocca Sera, le député Jean-Jacques Ferrara et le sénateur Jean-Jacques Panunzi. Valérie Bozzi et Jean-Martin Mondoloni étaient eux aussi présents, signe que la droite se veut désormais rassemblée.
C'est d'ailleurs le mot d'ordre de la campagne de Laurent Marcangeli : rassembler la droite et le centre. Une ambition qui en fait le principal challengeur de Gilles Simeoni, à la tête du conseil exécutif de Corse depuis 2015.
Bien implanté dans le sud, reste à Laurent Marcangeli de se renforcer en Haute-Corse pour l’emporter.