Ce lundi, Nicolas Hulot était en visite à Quenza dans l'Alta Rocca. Le ministre de l'Environnement a inauguré une station d'épuration écologique. Il a aussi été interrogé aussi sur plusieurs sujets comme les déchets et la loi littoral.
Un bel ouvrage que cette station d’épuration de Quenza, totalement écolo, que Roselyne Balesi, maire du village, présente à l’ensemble des élus venus des quatre coins de l’île. Cette réalisation est combat de plusieurs années ayant valeur d’exemple pour tout un chacun sur la question écologique.
« L’enjeu écologique, c’est un enjeu qu’on ne peut plus sous-traiter. Dans un gouvernement, on ne peut pas sous-traiter un ministre, dans la politique, on ne peut pas tout simplement sous-traiter une formation politique. Chaque citoyen doit s’en emparer parce que c’est tout simplement les conditions d’existence de l’humanité qui sont menacées. Un village, une ville, chacun doit prendre sa propre contribution », indique Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire.
Coup de main
Auparavant, durant une heure, le ministre s’est entretenu avec le président de l’exécutif de Corse autour de la question centrale des déchets. Un coup de main de l’État sur cette question-là est plus que souhaitable.
Inauguration de la station d’épuration biologique de #Quenza
— Nicolas Hulot (@N_Hulot) 28 mai 2018
un investissement collectif
une contribution au maintien de la qualité de l’eau en Corse
La protection de la #biodiversité et la lutte contre le changement climatique est au cœur de l’action des territoires ruraux pic.twitter.com/QGNCnxYr6Y
« La question des déchets, j’ai souligné qu’il y avait une urgence absolue. Et que nous avons besoin, notamment pour la période de transition, d’aller vers la généralisation du tri, notamment du tri au porte-à-porte. Nous avons un travail à mettre en place avec tous les citoyens avec toutes les intercommunalités, ça a aussi un coût en fonctionnement. Nous devons cofinancer, et l’État, comme il s’y était engagé au moment de la sortie de crise à Viggianello, doit, à mon avis, nous aider au plan financier pour que nous passions l’été et que nous construisions cette généralisation du tri dans les mois et les années à venir », précise Gilles Simeoni, président de l’exécutif de Corse.
Sur l’éventualité d’un incinérateur, comme entendu ces dernières heures, l’option est exclue selon l’exécutif. Quant à la loi littoral, il n’est pas question de revenir sur les fondamentaux. Dans une ambiance plutôt conviviale, la visite s’est prolongée jusqu’à Bonifacio pour une séquence maritime et l’inauguration d’une station de réutilisation des eaux usées.