Ce samedi 28 janvier, un accord a finalement été trouvé au Parti Socialiste. Réunis en congrès à Marseille, les délégués du parti ont entériné la victoire d’Olivier Faure, face à son rival Nicolas Mayer-Rossignol. L’occasion de s’interroger sur l’avenir du parti en Corse.
L'union retrouvée à l'unanimité. À Marseille, ce samedi 28 janvier, un accord a pu être trouvé au sein du Parti Socialiste (PS), où 168 délégués nationaux ont reconnu la victoire d'Olivier Faure. Deux premiers secrétaires délégués, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol et la maire de Nantes Johanna Rolland, accompagneront le premier secrétaire.
Ce dernier est satisfait d'avoir réussi à maintenir l'unité :“Nous avons eu des désaccords qui sont parfois, un peu surjoués, disons les choses, et donc il y a une majorité qui est très convergente. Il y a une minorité qui ne partage pas avec nous la vision stratégique mais qui, en revanche, partage le fond, les propositions. Les mesures que nous voulons mettre en place sont elles aussi très convergentes.”
Un parti, deux lignes
Mais il y a bien deux lignes au sein du PS. Avec, d'un côté, les partisans de l'union au sein de la Nupes et, de l'autre, la frange sociale-démocrate, méfiante vis-à-vis de la France Insoumise. Ainsi, Emmanuelle de Gentili, présidente de la fédération de Haute-Corse, qui avait appuyé Hélène Geoffroy au premier tour, ne s'est pas rendue au congrès.
Selon nos informations, l'édile bastiaise réfléchit à rejoindre le mouvement de Bernard Cazeneuve. L'ancien Premier ministre est en rupture avec la stratégie du parti. D'autres personnalités de la gauche insulaire sont intéressées par la démarche.
L'union en question
En revanche, la fédération de Corse-du-Sud, qui a voté à 90% pour Olivier Faure, était représentée à Marseille par Angélique Susini. “Les militants du parti socialiste soutiennent Olivier Faure et la ligne qui consiste à porter l'union de la gauche au travers aujourd'hui de la Nupes. Mais c'est vrai aussi dans des collectivités ou en Corse, la gauche s’unit pour aller aux municipales. C'est attendu, parce que cela donne un espoir, il faut penser à rassembler l'ensemble de la gauche si on veut avoir l'espoir d'une victoire dans les années qui arrivent, notamment au regard du débat social qui nous occupe aujourd'hui.”, indique-t-elle.
La gauche en général et le PS en particulier, compte sur un mouvement social d'ampleur autour du rejet de la réforme des retraites pour être en capacité de créer l'alternative.
Les prochains mois seront décisifs.
Retrouvez le reportage de Dominique Moret :