Suite aux incidents qui ont émaillé la rencontre entre le GFCA et l’ACA, vendredi soir à Ajaccio dans le cadre de la 18e journée de Ligue 2, la direction de l’AC Ajaccio a annoncé "l’exclusion définitive du groupe de supporters Orsi Ribelli".
"Suite au comportement inqualifiable de certains supporters lors du match contre le Gazélec, qui se sont rendus coupables de graves incidents (...) la totalité du groupe Orsi Ribelli est exclu du stade et ne sera plus accepté".
Le communiqué mis en ligne dès l'issue de la rencontre par la direction du club est sans appel à l'adresse de ses supporters.
Mi-novembre, un bus de supporters strasbourgeois, en déplacement à Ajaccio, avait déjà été caillassé.
"Nous avons dit que nous ne tolérerions pas le hooliganisme au sein de notre club", ont souligné les dirigeants, sans parler de la dissolution de l'Orsi Ribelli, club "historique" des supporters acéistes depuis 2002.
Vendredi soir au stade Ange-Casanova, la rencontre de Ligue 2 entre le Gazélec Ajaccio et l’AC Ajaccio, remportée 4-1 par le GFCA, a été émaillée d’incidents dans la tribune des supporters acéistes.
Des échauffourées ont éclaté peu de temps après l’expulsion d'un joueur de l'ACA et le 2e but du Gazélec (39e), entre supporters et stadiers, dans le parcage acéiste. Un stadier a été légèrement blessé, tout comme une supportrice, qui a dû être transportée à l'hôpital.
L'intervention en tribune du président de l'ACA, Léon Luciani, ne parvient pas à ramener le calme. En seconde période, des fumigènes et des projectiles sont jetés en direction de la pelouse. Léon Luciani demande aux supporters d'évacuer le parcage.
Les incidents se sont ensuite poursuivis à l’extérieur : jets de bouteilles, poubelles en feu, voitures dégradées, une vingtaine de supporters encagoulés s’en est pris aux forces de l’ordre qui les ont dispersés en tirant des gazs lacrymogènes.
Réunis sur la pelouse, les spectateurs ont pu quitter le stade une fois le calme revenu, une demi-heure après l’issue de la rencontre.
Dans un communiqué la ligue Corse de football a condamné ses violences. "Le football Corse ne doit plus être montré du doigt à cause du comportement irresponsable d'une minorité, qui vient ternir son image et risque d'anéantir les efforts pour maintenir nos clubs au niveau de l'élite", a déclaré Jean-René Moracchini, président de la LCF.