Un nouveau mensuel en kiosque ce mardi: "In Corsica" veut apporter un regard distancé sur l'actualité Corse. Une partie de l'équipe est issue du magazine "Corsica" dont la liquidation judiciaire a été prononcée il y a 2 mois. Malgré les difficultés de la presse, ils sont confiants.
Il a le look d'un magazine que l'on connaissait bien, In Corsica, premier du nom, a une maquette ressemblant en tout point à Corsica, le mensuel dont la liquidation judiciaire a été prononcée il y a deux mois.
Plus encore, la nouvelle équipe est composée d'anciens jounalistes et contributeurs de feu Corsica, les dirigeants en moins. Constance Sbraggia le fondateur du nouveau magazine, entend pourtant décrypter l'actualité autrement. Pour le premier numéro, il propose des angles différends.
Exemple dans ce premier numéro, un focus sur Delphine Orsoni, celle qui a contrarié les plans de Marcel Francisci au Conseil Général de Corse du Sud. La toute récente élue fait l'objet d'un portrait par Gilles Millet, ex-journaliste de Corsica, ancien de Libé également.
Sont embarqués dans l'aventure, Jérome Ferrari et Marcu Biancarelli, écrivains, Jean-Marie Colombani, journaliste, ou encore l'historien Antoine-Marie Graziani.
Une douzaine de rédacteurs s'attèle à la tâche, pas de locaux, une mise de fonds de 140000 euros, et un objectif de 4500 exemplaires vendus, pour un tirage de 8000.
La nouvelle équipe est confiante, malgré la crise qui touche le secteur de la presse écrite.
Constant Sbraggia estime que la Corse s'inscrit dans un mouvement de décentralisation, vers une forme d'autonomie avancée, et que de nouveaux titres de presse ont toujours accompagné les grands changements de société.