Procès du double assassinat de Poretta : entre installation de la cour et début des débats

Le procès du double assassinat de Bastia-Poretta s'est ouvert ce lundi à Aix. La matinée a été consacrée à l'installation de la cour. Les débats débutent cet après-midi.

Près de six ans et demi après les faits, le double assassinat de Bastia-Poretta est jugé à partir de ce lundi 6 mai à Aix-en-Provence par les assises des Bouches-du-Rhône. Parmi les 16 accusés, cinq comparaissent pour "assassinats en bande organisée".

Si la matinée de ce lundi a été uniquement consacrée à l'installation de la cour, à la révision de la liste des jurés et à leur formation - hors présence du public et de la presse -, les débats débutent véritablement cet après-midi.

Aux alentours du palais Monclar, où le procès se tiendra pendant deux mois, la présence policière était plutôt discrète ce lundi matin.

Le dispositif s'est quelque peu renforcé en toute fin de matinée, ce qui laisse peut-être présager l'arrivée imminente du convoi emmenant neuf des seize accusés qui comparaissent détenus.

Des hommes du groupe ERIS, l'unité d'intervention de l'administration pénitentiaire, encagoulés et lourdement armés, ont notamment pris place autour du tribunal. Des policiers quadrillent également la zone.

Certains avocats de la défense ont commencé à rejoindre le palais de justice peu avant midi. Idem pour les médias, où environ soixante journalistes ont été accrédités pour assister à ce procès qualifié de "hors norme" par plusieurs observateurs.

Reprise à 14 heures

Après la pause-déjeuner, l'audience débutera à 14 heures.

Selon nos informations, la cour devrait examiner une demande de disjonction. Pour l'heure, on ignore quel avocat en a fait la requête.

Le tirage au sort des jurés est prévu pour 14h30. Ensuite, viendront l'appel des témoins et la synthèse des faits. 

En fin de journée, à partir de 17 heures, les premiers entretiens de personnalité devraient avoir lieu.

Selon nos informations, ils concerneraient Christophe Andreani et Abdel-Hafid Bekouche, tous deux accusés "d'assassinats en bande organisée".