La disparition des "zones blanches", souvent annoncée, est encore loin d'être achevée. Un accord entre le gouvernement et les quatre opérateurs de téléphonie mobile promet d'y remédier d'ici trois ans. En Corse, six communes sont concernées.
Santa-Reparata-di-Moriani, Sant'Andréa-di-Bozio, Pianellu en Haute-Corse, Ambiegna, Zoza et Foce en Corse du Sud sont les six communes du territoire insulaire classées en "zone blanche". Il y en a 500 au niveau national.
L'État a conclu un accord avec les quatre opérateurs de téléphonie mobile en France pour éliminer ces "zones blanches", d'ici à 2022, renonçant à la manne que lui rapporte le renouvellement des licences d'exploitation des fréquences.
En contrepartie, les opérateurs se sont engagés "à consentir plus de 3 milliards d'euros d'efforts financiers pour y arriver", chaque opérateur devant notamment fournir "5.000 installations supplémentaires".
Certains maires restent toutefois dubitatifs quant à la mise en place pratique de cette annonce pour les villages les plus reculés, dans des vallées encaissées.
"Le gouvernement associera particulièrement les collectivités territoriales, dont le rôle est crucial pour identifier les besoins de couverture et faciliter le déploiement des nouvelles infrastructures fixes et mobiles", a promis le ministère de l'Économie.
La France est le 24e pays sur 28 au classement européen de la couverture 4G, loin derrière la Suède, premier pays européen en 4G.
Aller plus loin, reportage à Santa-Reparata-di-Moriani