Les représentants du quotidien insulaire ont rencontré les deux groupes qui ambitionnent de racheter la Provence, dont Corse-Matin est une filiale. Une prise de contact qui n'a pas suffi à dissiper le flou sur l'avenir du journal. Le personnel veut des garanties claires sur le maintien des 200 emplois.

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Depuis que la Dépêche du Midi a renoncé à rentrer dans la course, ils sont deux à se disputer la Provence. L'armateur CMA CGM, dirigé par Rodolphe Saadé, et Xavier Niel, le fondateur de l'opérateur télécom Free, par l'intermédiaire de la holding NJJ. 

Les offres de rachat ont été déposées fin novembre auprès du tribunal de commerce de Bobigny. Et pour l'heure, on ignore encore le contenu de ces offres. 

Le temps commence à paraître long pour les employés de Corse-Matin. Depuis la vente des parts de Corsica Maritima Holding (49 %) au groupe la Provence, qui possède désormais 100 % de Corse-Presse, et dont du quotidien, la situation s'est un peu clarifiée. Mais il reste de nombreuses inconnues. 

"Logiques comptables"

La rencontre qui s'est déroulée en ce début d'année entre les trois CSE (Comités Sociaux et Economiques), réunissant les différents métiers du Corse-Matin, et les représentants des deux repreneurs potentiels n'a pas changé grand-chose, à en croire le communiqué de presse publié par les organisations syndicales. 

Les salariés du quotidien, en tout cas, n'en savent pas plus sur "le projet de développement". Et ils exigent des garanties, pour éviter de retomber dans les travers du passé : "depuis trop longtemps, les salariés sont en effet otages de conflits d'actionnaires qui relèguent au second plan les projets stratégiques et le volet social, au profit de logiques comptables". 

D'autant que le journal fait face à une érosion de ses ventes. En 2020-2021, Corse-Matin affichait 25 167 exemplaires par jour, soit une baisse de 11 % par rapport à 2019-2020 (source ACPM-OJD). 

Apparemment, la délégation insulaire n'a pas reçu les garanties qu'elle attendait lors de ces entrevues. Et veut "accéder, dans les plus brefs délais, aux offres écrites de reprise. Nous demandons donc (...) l'ouverture rapide des offres, afin de permettre le déroulement serein de la procédure dont dépend l'avenir du groupe La Provence, de ses deux titres de presse et de ses plus de 800 emplois dont 200 en Corse".

On ignore encore à quelle date on connaîtra le nom du repreneur du groupe la Provence et de Corse-Matin. 

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