Ils sont sept candidats, de tous bords politiques, à briguer ce dimanche 27 septembre un mandat de sénateur en Corse : cinq candidats en Haute-Corse, et deux pour la Corse-du-Sud.
Qui pour succéder à Jean-Jacques Panunzi en Corse-du-Sud, et Joseph Castelli en Haute-Corse ? L’élection des sénateur a lieu ce dimanche au scrutin majoritaire à deux tours.
Pour le premier tour, le scrutin est ouvert de 8h30 à 11h00 et le cas échéant, pour le second tour, il est ouvert de 15h30 à 17h30.
Pour être proclamé élu au premier tour, un candidat doit réunir simultanément la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits.
Au second tour de scrutin la majorité relative suffit. En cas d’égalité de suffrage, le plus âgé des candidats est élu.
Deux candidats en Corse-du-Sud
Jean-Jacques Panunzi est candidat à sa propre succession.Élu le 28 septembre 2014, le sénateur Les Républicains a auparavant siégé à l’Assemblée de Corse en tant que conseiller territorial (2004-2014), et occupé la fonction de président du conseil général de Corse-du-Sud (2006-2015).
Jean-Jacques Panunzi est membre au sénat de deux commissions : la commission des affaires européennes, et la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.
Il sera confronté à un adversaire inattendu : Jean-Hugues Robert, mieux connu sous son pseudonyme du "baron Mariani".
Le candidat étiqueté écologiste, impliqué dans le mouvement A Voce di a Natura Corsa, prévoyait initialement de candidater en Haute-Corse. Problème, sa fille, qui était aussi sa suppléante, n’a pas atteint l’âge minimum demandé de 24 ans.
C’est donc en Corse-du-Sud que Jean-Hugues Robert tentera sa chance, avec une nouvelle suppléante.
Cinq candidats en piste pour la Haute-Corse
En Haute-Corse, cinq candidats se présentent pour prendre la place Joseph Castelli : deux nationalistes, deux candidats libéraux, et un socialiste.Paulu Santu Parigi, maire de Santa Lucia di Mercuriu et candidat Femu A Corsica.
Autre militant nationaliste en piste, Simon Venturini, maire d’Alzi et proche de Corsica Libera. Il se présentera cependant sans étiquette.
La droite partira aussi divisée avec deux candidatures : celles de Jean-Marie Seité, et Jean-Simon Savelli.
Sur le flanc gauche de l’échiquier politique, enfin, Philippe Peretti, allié des nationalistes et adjoint à la culture à Bastia, fera seul la course aux sénatoriales, soutenu par le Parti socialiste.
Anthony Alessandrini, maire d’Antisanti et président du PRG, et François Orlandi, ancien président du conseil départemental, ont de leur côté retirés leurs candidatures, faute d’avoir pu réunir la gauche autour d’eux.
576 grands électeurs sont conviés le 27 septembre pour faire leur choix entre les 7 candidats.