Territoriales : l'union de la droite "Le Rassemblement" n'a pas fonctionné

La liste d'union de la droite "Le Rassemblement" n'a pas réussi à rassembler assez les électeurs lors du second tour des élections (26,6% des voix contre 27,8% pour Paul Giacobbi et 36,90% pour Gilles Simeoni). Le chef de file de cette liste José Rossi évoque un problème structurel.

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José Rossi n'a pas réussi son retour. A l'heure du bilan, le candidat les Républicains note que des communes de droite comme Borgo ou Corte ont manqué à l'appel. Mais l'explication de la débâcle serait plus structurelle.

"Je crois que la famille de la droite et du centre a un problème de souffle nouveau, de renouvellement de ses hommes et de ses femmes. Elle manque de militants et d'enracinement. Elle a des élus mais ça n'a pas suffit pour gagner" explique José Rossi, chef de file de l'union de droite "Le Rassemblement" au second tour.

Pour Camille de Rocca Serra, le manque supposé de report des voix à droite n'est pas la principale explication de la défaite.

"Il se peut que la fusion n'est pas portée tous ses bénéfices. Il y a une participation plus importante, qui nous a en partie profité mais plus largement à Gilles Simeoni" indique Camille de Rocca Serra, 3e sur la liste "Le Rassemblement".

La fusion à droite n'a donc pas fait recette. La semaine dernière, les candidats des deux listes voulaient afficher leur bonne entente face aux caméras. Malgré les embrassades, les sourires ont paru crispés.

Jean-Jacques Panunzi, écarté de la présidence du conseil départemental au printemps dernier ne semblait pas à la fête. A Corte la fusion a été qualifiée d'union de façade.

"J'étais pour une démarche de majorité, de gestion au-delà des clivages politiciens. Je n'ai pas été suivi par mes amis politiques. Je me suis mis en retrait. Ils ont voulu rester dans leurs rivalités politiciennes en Corse du Sud avec une union factice pour le second tour avec le résultat que l'on connaît" indique Tony Sindali, maire de Corte.

Dans plusieurs communes où Camille de Rocca Serra est arrivé en tête dans le rural au premier tour, au second tour la droite baisse. C'est le cas à Tasso, Pila Canale ou Calacuccia. Les règlements de compte vont sans doute pouvoir commencer.


 

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