Le tribunal correctionnel d'Ajaccio a condamné un homme à six ans d'emprisonnement pour trafic de stupéfiants. Âgé de 36 ans et de nationalité portugaise, il a également écopé d'une interdiction de territoire français pendant cinq ans.
Lundi 6 janvier, un homme a été condamné à six ans de prison ferme par le tribunal d'Ajaccio pour "trafic de stupéfiants et détention non autorisée d’une arme de catégorie B".
Âgé de 36 ans et de nationalité portugaise, Paulo Pinto Da Silva a également écopé d'une interdiction de territoire français pendant une durée de cinq ans.
Il avait été interpellé le 6 novembre dernier à Ajaccio par la Direction interdépartementale de la police nationale de Corse-du-Sud (DIPN 2A) dans le cadre d'une enquête sur un trafic de stupéfiants dans le secteur du quartier Saint-Jean.
Initialement, il devait être jugé le 8 novembre en comparution immédiate mais il avait demandé un délai - comme le permet la loi - afin de préparer sa défense. Depuis, il était placé en détention provisoire. Son procès avait donc été renvoyé à ce lundi 6 janvier.
Le reportage réalisé le 8 novembre par Kael Serreri et Stéphane Poli :
Dans ce même dossier, un autre homme avait été interpellé. Jugé le 8 novembre en procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), il a été condamné à 18 mois d'emprisonnement, dont huit avec sursis probatoire. Il effectuera la partie ferme de sa peine avec un bracelet électronique.
Perquisitions et saisies
Dans le cadre de cette affaire, les premières investigations des enquêteurs remontent au mois de septembre dernier.
"Les services de police judiciaire du commissariat d’Ajaccio étaient informés d’un possible trafic de stupéfiants dans le quartier Saint-Jean d’Ajaccio, explique Nicolas Septe, procureur de la République, dans un communiqué. Des suites des surveillances effectuées, il était établi plusieurs allers et venues rapides de deux hommes circulant en trottinette et se livrant à la revente de stupéfiants. L’homme rapidement suspecté de dealer et défavorablement connu des services pour des faits d’usage et détention de stupéfiants, était interpellé."
Des perquisitions avaient été menées à son domicile. Elles avaient "permis la confiscation de la somme de 11 110 euros issue de son trafic ainsi que la découverte d’un pistolet automatique et de plusieurs produits stupéfiants dans son appartement, allant jusqu’à 550 grammes de cocaïne, 515 grammes d’héroïne et 1 059 grammes de résine de cannabis", détaille le procureur.
Contacté ce mercredi 8 janvier, l'avocat de Paulo Pinto Da Silva était, pour l'heure, injoignable. Le délai pour interjeter appel du jugement est de dix jours.