L'ex-responsable de la facturation de l'association ADMR ainsi que sa mère et son mari, l'ancien directeur, comparaissaient ce mardi devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio pour une affaire de détournements de fonds. Des peines de prison avec sursis ont été requises à leur encontre.
Les trois prévenus étaient jugés mardi devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio dans le cadre de cette affaire de détournements de fonds à l'ADMR.
Le montant de l'escroquerie qui s'est déroulée en 2002 et 2011 est estimé entre 300 000 et 400 000 euros.
Six à quinze mois de prison avec sursis requis
A la barre, l'ex-responsable de la facturation de l'association d'aides à la personne Mathea Pietri a reconnu et expliqué les faits. Elle a inventé un compte personnel parallèle, une société fictive et également un département qui n'existe pas. Elle a mis en place des bénéficiaires fictifs ainsi que le système de fausses facturations pour se faire payer par l'association d'aides à la personne ses heures de ménages et de gardes d'enfants.Jean-Antoine Pietri, l'ancien directeur de l'ADMR et mari de Mathea Pietri, comparaissait pour recel d'abus de confiance et d'escroquerie. Il a expliqué la complexité des comptes clients de l'ADMR qui pourraient faire comprendre qu'il n'ait pas été au courant de ces agissements.
La mère de l'ancien responsable de la factruration à l'ADMR n'était pas présente à la barre. Elle est suspectée d'avoir facturé indûment une aide ménagère dans cette même affaire.
Six mois de prison avec sursis ont été requis contre la mère, neuf mois avec sursis contre le mari et quinze mois avec sursis pour l'ex-responsable de la facturation. Le jugement est mis en délibéré au 15 juillet.
Le reportage de Florence Antomarchi et Sylvie Wolinsky :
L'ex-responsable de la facturation de l'association ADMR ainsi que sa mère et son mari, l'ancien directeur, comparaissaient ce mardi devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio pour une affaire de détournements de fonds. Des peines de prison avec sursis ont été requises à leur encontre.
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©Le reportage de Florence Antomarchi et Sylvie Wolinski
Intervenants :
- Me Raphaële Deconstanza, Avocate de Mathéa Pietri
- Me Aljia Fazaï-Codaccioni, Avocate de l'ADMR