VIDEO. "Les chenilles ravagent tout sur leur passage, 70 % de la commune est touchée”

durée de la vidéo : 00h00mn31s
Des chenilles processionnaires prolifèrent dans une exploitation de Popolasca en Haute-Corse.
Chenilles dans une exploitation de Popolasca en Haute-Corse. ©FTV

Depuis deux mois, les chenilles prolifèrent dans l’exploitation de Mickael Battestini, à Popolasca. Une présence qui entraîne déjà des impacts économiques pour ce berger, et d’autres agriculteurs de la région.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Depuis deux mois, Mickael Battestini observe les dégâts... Impuissant. Des chenilles prolifèrent sur son terrain, par milliers.  

Ça a commencé le 1er avril, les chenilles faisaient à peine un centimètre. Maintenant, elles font entre 5 et 8 centimètres et ravagent tout sur leur passage. On dirait que le feu est passé sur les chênes”, raconte le berger établi à Popolasca.  

Dans la région, au moins sept autres agriculteurs sont concernés. “Il y en a à Popolasca, Pedigrisgiu, Prato-Di-Giovellina et Castiglione. Ici, elles avancent vers le village, au moins 70 % de la commune est touchée”, commente Mickael Battestini.  

Tous le savent, l’impact sur les exploitations va être important. “On se dit qu’il va falloir acheter deux ou trois camions de foin en plus, et si on n’a pas de glands, c’est catastrophique”, reprend Mickael Battestini.  

“Qui va payer l’avion et le produit ?” 

Des glands qui entrent dans l’alimentation des chèvres qu’il possède. “Il faudra commander encore plus de fourrage. Même si actuellement, c’est la baisse de lactation chez les chèvres, j’ai déjà perdu un peu plus cette année. En plus, il faut savoir que les glands donnent du gras au lait.” 

En 2000, l’exploitant avait déjà connu une période d’invasion de chenilles. “Selon certains, un avion était passé pour diffuser un produit. Je crois que c’est interdit maintenant. Et puis même si on pouvait, qui va payer l’avion et le produit ? Le problème des chenilles serait réglé, mais pas celui de l’alimentation”, déplore Mickael Battestini.  

Informée de la situation, la chambre d’agriculture de Haute-Corse doit s’entretenir avec le ministère jeudi 6 juin.  

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information