Pour les électeurs de la France insoumise, il y avait deux tendances en Corse : celle du PCF qui avait donné une consigne de vote et celle de Jean-Luc Mélenchon qui affichait une position minimale contre le Front national. Quel sera leur choix définitif ?
Blanc, nul ou Macron ? Le mystère de la position des soutiens de Jean-Luc Mélenchon est maintenu comme annoncé, jusqu'au bout. Ce qui ne signifie pas une absence d'ébullition.
A Ajaccio, au local de la France insoumise, c'est la campagne des législatives qui s'est ouverte depuis le 24 avril, avec assez de force, disent-ils, pour peser sur ce 2e tour des présidentielles
"Pas plus tard qu'hier, il y avait 15 jeunes au local. Ils sont venus parler du programme de l'Avenir en commun. Ils disaient que c'était le seul programme où il y avait quelque chose pour eux. Cela leur parlait. Je crois que c'est cela qui est important", affirme Jacques Casamarta, de la France insoumise.
"La question du deuxième tour est posée aujourd'hui et puis il y a le troisième tour. Et le troisième tour, ce sont les élections législatives" poursuit-il.
Sur les 21.000 voix du 1er tour des mélenchonistes, combien sont dues au PCF ? Eux en tous cas ont respecté une consigne de vote claire et nominative. Mais cela n'apaise pas l'inquiétude qui pèse sur cette élection.
"Une inquiétude parce qu'apparemment, aux vues des bureaux de vote, beaucoup de gens se sont abstenus. Il y a un désengagement politique des citoyens qu'il faudra aussi remettre en question et remettre sur la table", explique Anissa-Flore Amziane, Candidate PCF aux législatives, 1ère circonscription 2A.
Deux positions différentes pour un mouvement qui a surgi avec force au 1er tour mais dont les votes seront difficiles à départager et à identifier rapidement.