Patrice Trapani et l'un de ses collègues sont sortis de garde à vue ce 21 février. Il seront renvoyés devant le tribunal correctionnel de Nice en juillet prochain pour "violences volontaires en réunion" sur un conducteur Uber VTC.
Le président des taxis niçois, a été placé en garde à vue, le 20 février, après une altercation à l'aéroport de Nice avec un chauffeur VTC.
Selon le récit de ce chauffeur, joint par l'AFP, Patrice Trapani et plusieurs de ses collègues l'auraient pris à partie, verbalement et physiquement, peu avant 17h vendredi 20 février un chauffeur VTC. D'après le Police de l'air aux frontières, cet homme venait récupérer une cliente "tout à fait légalement" à l'aéroport de Nice.
"Il m'a porté un coup droit dans le ventre. Je ne suis pas tombé (...) puis je l'ai poussé, il n'est pas tombé non plus".
La société Uber, pour qui ce jeune homme faisait la course, a vite réagit. Elle "condamne fermement les tentatives d'intimidation ainsi que la violence verbale et physique qu'ont dû subir ce partenaire Uber parfaitement en règle et sa passagère".
Interviews: Anthony Saura, Chauffeur VTC; Chauffeur VTC; Arnauls Casouli, Chauffeur Taxi; Patrice Trapani, Président du syndicat des taxis de Nice
Reportage: C.Chaillan; F.Cerulli; K.Schmid