L'OGC Nice passera mercredi devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour contester la fermeture partielle de l'Allianz Riviera, infligée par la Ligue (LFP) pour des violences survenues lors du match contre Evian/Thonon.
Nice a saisi le CNOSF pour "faire valoir ses droits et défendre ses supporters" après la fermeture à titre conservatoire de la Populaire Sud, la tribune la plus chaude de son stade, en attendant que la commission de discipline de la LFP prenne une décision concernant les incidents survenus le 4 avril dernier.
Tribune sud fermée contre PSG et Caen
Cette fermeture de la Tribune Sud sera effective dès le match de la 33e journée de Ligue 1 contre le Paris SG le 18 avril ainsi que pour celui de la 35e journée contre Caen, le 2 mai.Lors du match nul face à Evian/Thonon (2-2), le président du club Jean-Pierre Rivère et son directeur général Julien Fournier avaient été contraints de quitter le stade à la demande des responsables de la sécurité.
"Victime d'un acharnement aveugle"
Ce dossier a été placé à l'instruction et sera examiné sur le fond le 6 mai par la commission de discipline de la LFP. Les mesures prises à titre conservatoire n'étaient pas "susceptibles d'appel". S'estimant "privé d'appel et de son droit fondamental de se défendre" et "victime d'un acharnement aveugle", le club s'est donc tourné, comme il l'avait annoncé, vers le CNOSF.Le club azuréen a déjà été sanctionné depuis août de trois fermetures du fameux virage, d'un huis clos total et de près de 200.000 euros d'amende.