6 personnes sont toujours en garde à vue. 3 sont transférées à Levallois-Perret à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le ministre de l'Intérieur déclare que les liens entre Mohamed Lahouaiej-Bouhlel et les réseaux terroristes ne sont "pour l'instant pas établis par l'enquête".
Six personnes sont encore en garde à vue et une septième a été relâchée dans la nuit de dimanche à lundi. Trois de ces six personnes ont été transférées à Levallois-Perret, près de Paris, pour être interrogées dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Soutien logistique
Un homme de 37 ans, membre de l'entourage du tueur, et un couple d'Albanais ont été arrêtés dimanche à Nice. L'homme de ce couple, âgé de38 ans, est soupçonné d'avoir fourni le pistolet qui a servi au chauffeur-livreur le soir du drame. Un des quatre hommes de l'entourage du tueur arrêtés vendredi et samedi, âgé de 22 ans, est aussi soupçonné d'avoir fourni un soutien logistique, ce qu'il conteste.
Des SMS et des selfies envoyé le soir de l'attaque
Jeudi soir, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel avait envoyé un SMS "se félicitant de s'être procuré un pistolet 7.65 et évoquant la fourniture d'autres armes", selon des sources proches du dossier.Les 12 et 13 juillet, le tueur avait fait des repérages sur la Promenade des Anglais avec le poids lourd, réservé dès le 4 juillet.
Il s'est également pris en photo au volant du camion" entre sa location le 11 juillet et le soir du carnage, avant de l'envoyer par SMS. Les enquêteurs s'attèlent à "identifier l'ensemble des destinataires" des messages.
Liens pas établis avec L'Ei hormi la revendication
Selon des sources policières, au moins une personne a évoqué en garde à vue un basculement "récent" vers "l'islam radical" de Lahouaiej-Bouhlel, un homme violent qui n'affichait jusqu'à il y a peu aucun intérêt particulier pour la religion.Les liens entre Mohamed Lahouaiej-Bouhlel et "les réseaux terroristes", notamment le groupe jihadiste Etat islamique qui a revendiqué l'attaque, "pour l'instant ne sont pas établis par l'enquête", a déclaré lundi le ministre de l'Intérieur.
"Le mode opératoire emprunte totalement à ce que sont les messages de Daech. (...) On ne peut pas exclure qu'un individu déséquilibré et très violent (...) ait été à un moment, dans une radicalisation rapide, engagé dans ce crime absolument épouvantable".
L'attaque de Nice a été revendiquée par l'organisation État Islamique, comme les attentats parisiens du 13 novembre, les plus meurtriers jamais
commis en France avec 130 morts.