On le sait : plus un cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont élevées. Partant de ce principe, plusieurs équipes de chercheurs travaillent sur de nouvelles techniques de dépistage parfois...insolites !
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C'est le type de cancer le plus répandu chez la femme. Détecté à temps, le cancer du sein guérit dans 9 cas sur 10. C'est dire si le dépistage est vital. Jusqu'ici, la mammographie était le seul moyen vraiment efficace de le détecter. Plus pour longtemps : des chercheurs étudient aujourd'hui des techniques moins coûteuses et moins invasives pour détecter les tumeurs.
Un soutien-gorge détecteur de cancer
C'est la piste suivie par une équipe de chercheurs franco-suisse. Encore au stade expérimental, le SBra est un concentré de technologie. A terme, ce soutien-gorge devrait pouvoir permettre de détecter un cancer de façon non invasive, et sans irradiation. Le principe : mesurer grâce à des capteurs glissés dans le tissu, la différence entre la température du corps et celle dégagée par la tumeur. Un dispositif qui devrait également permettre aux médecins de collecter des données précieuses sur l'avancée de la maladie ainsi que le confirme Zeina Al Masri, docteur en mathématiques au laboratoire FEMTO-ST de Besançoninterviewée par nos confrères de France 3 Franche-Comté :
Les essais cliniques du SBra sur les premières patientes devraient avoir lieu à l'été 2020.
Des chiens renifleurs de cancer
Cela peut paraître incroyable, et pourtant c'est une expérimentation très sérieuse qui est menée depuis 3 ans par l'Institut Curie. Le projet KDOG vise à utiliser le flair des chiens pour dépister le cancer du sein à un stade précoce. De la même façon que les limiers sont dressés à détecter la drogue, les explosifs ou même l'argent, on les a habitués à faire la différence entre l'odeur d'un patient sain et celle d'une personne malade. Les explications de Cécile Mansuy, salariée du projet KDOGdans un reportage signé France 3 Champagne-Ardenne.
En 6 mois, l'équipe KDOG a obtenu plus de 80% de réussite. Cette technique de détection, rapide et peu coûteuse, pourrait notamment intéresser les pays qui ont un faible accès aux soins.
Un dépistage par simple prise de sang
Et si dépister un cancer était simple comme une prise de sang ? C'est l'objectif que se sont fixé les Hospice Civils de Lyon. L'établissement public mène actuellement une étude de grande ampleur - ONCOPRO- pour isoler une protéine possiblement caractéristique du cancer : la progastrine. Pendant 8 ans, 420 patients souffrant de 16 types de cancer différents seront suivis. A terme, les chercheurs espèrent mettre au point un test permettant de détecter la maladie dès son stade le plus précoce. Les enjeux de cette petite révolution avec le Professeur Benoît You, cancérologue aux Hospices Civils de Lyon (interview France 3 Rhône-Alpes) :
En attendant que ces projets aboutissent, un dépistage traditionnel existe et il est indispensable.
En 2018 en France, le cancer a fait 157 400 victimes.
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