Après les neuf premiers mois du quinquennat, un vent de défiance souffle dans les campagnes. Emmanuel Macron est dépeint comme « le président des villes ». Une petite musique que le chef de l’Etat a tenté de stopper en passant deux jours en Auvergne fin janvier pour rassurer les agriculteurs.
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« Président des villes » ?
Les éleveurs ne sont pas les seuls à exprimer leur scepticisme. Plusieurs mesures prises par le gouvernement touchent directement les habitants des zones rurales.Hausse du diesel, limitation de la vitesse à 80 km/h, suppression d’emplois aidés, fermetures de petites classes, ou menaces sur les petites lignes SNCF : cette accumulation hérisse les élus locaux.
« Président des routes » ?
La question de la mobilité et des transports est vitale dans les zones rurales. Le rapport Spinetta recommande de renoncer aux petites lignes ferroviaires jugées peu rentables. Un scénario qui privilégie les investissements routiers. Comment réagissent les usagers de ces trains du quotidien ?Nos invités pour en débattre dimanche 11 mars à 11h30 sur France 3 Auvergne :
- Eric Gold, sénateur RDSE du Puy-de-Dôme,
- Louis Giscard d'Estaing, Maire UDI de Chamalières et Conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes,
- Pierre Pommarel, Association des Usagers des Transports d’Auvergne.
