DIRECT. Disparition de Sala : la police de Guernesey a mis fin aux recherches

Les autorités britanniques ont annoncé qu'elles mettaient fin à leurs recherches pour tenter de retrouver l'avion transportant le footballeur Emiliano Sala, disparu lundi soir au-dessus de la Manche.

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La police de Guernesey a annoncé ce jeudi après-midi qu'elle mettait fin aux recherches pour tenter de retrouver les traces de l'avion transportant Emiliano Sala, disparu lundi soir au large des iles anglo-normandes.


"La famille du FC Nantes est plus que jamais soudée dans cette épreuve" a écrit le club sur son site internet, annonçant que la séance d'entraînement de ce jeudi après-midi était ouverte à 300 supporters.

Peu avant 16 heures, les joueurs se sont dirigés en bloc soudé vers le public. Valentin Rongier, le capitaine des Canaris, a pris la parole au nom de son équipe.

 "C'est très très difficile de vous parler mais on est tous unis et solidaires et on espère que vous allez faire pareil" - Valentin Rongier aux supporters du FC Nantes

"On ne va pas faire de minute de silence, de minute d'applaudissement, parce qu'on a encore de l'espoir", a poursuivi Valentin Rongier, "tant qu'il n'y aura pas de corps, tant qu'il n'y aura pas de possibilité de faire le deuil, on va respecter la famille et essayer d'y croire jusqu'au bout".

A l'issue de l'entraînement du FC Nantes, Vahid Halilodzic, le coach nantais a également pris la parole. "Malheureusement la vie continue, on a une obligation, une responsabilité vis à vis de ce club qui a une grand histoire, on ne va pas lâcher maintenant. Nos supporters sont également très importants" a déclaré l'entraîneur des Canaris,.

Maintenant on attend des nouvelles, j'espère, malgré le pessimisme de pas mal de gens, un petit peu optimistes - Vahid Halilodzic



Trois jours de recherches


Une zone de 4 400 km² a fait l'objet des recherches menées depuis trois jours par la France et la Grand-Bretagne.

"Les chances de survivre, à ce stade, sont extrêmement faibles", a expliqué la police de Guernesey sur son compte Twitter,  qui a fait savoir qu'elle demanderait "à tous les navires et avions de la région" de garder un oeil sur la zone de recherche dans l'éventualité de trouver une trace de l'avion disparu.

Les recherches aériennes avait repris ce jeudi matin pour tenter de retouvrer trace de l'avion à bord duquel Sala a pris place lundi soir.


Les hommages à Emiliano Sala se poursuivent depuis mardi, notamment au centre d'entraînement du FC Nantes, où s'entassent les bouquets de fleurs et messages de fans. 
    
Un portrait grand format du footballeur, tout sourire, y a été installé mercredi, et l'entraînement de ce jeudi sera ouvert au public à partir de 16h pour offrir "un moment de partage" aux supporters. Le club invite les supporters à "déposer des fleurs, des bougies, des mots". Un livre d'or est également à disposition du public sur le site du FC Nantes.

 

"Une lueur très importante dans le ciel"



Ce mercredi, un habitant de Granville dans la Manche a contacté le Cross de Jobourg, affirmant avoir été le témoin d'une explosion.

L'homme affirme que, lundi soir, il était "en train de regarder les étoiles et de fumer une cigarette quand il y a eu une lueur très importante dans le ciel avec un prolongement par une ligne de fumée blanche", d'après son témoignage publié par Tendance Ouest.

Ce témoin n'a alerté le Cross de Jobourg que ce mercredi matin après avoir fait le rapprochement avec la disparition de l'avion transportant Emiliano Sala.

"Si l'on avait été alerté dès lundi soir, on aurait aussitôt lancé ce que l'on appelle une levée de doutes", nous a expliqué Ingrid Parrot, de la prefcture maritime de la Manche, "c'est la procédure, on vérifie toujours lorsque l'on nous signale des tirs de fusées rouges ou de fusées éclairantes".

Dans 3/4 des cas, il s'agit de tirs sans conséquences, mais "il peut y avoir une personne en situation de détresse"

 

Les 4 hypothèses de la police de Guernesey


Mercredi, la police de Guernesey a émis quatre hypothèses à propos de la disparition de l'avion transportant Emiliano Sala. Le monomoteur Piper PA-46 Malibu emprunté par Emiliano Sala, effectuant le trajet entre Nantes et Cardiff, a disparu des radars lundi soir vers 20h20 GMT, à une vingtaine de kilomètres au nord de l'île anglo-normande de Guernesey. 

Il était piloté par un homme de 60 ans, David Ibbotson. Une information révélée par la presse britannique et confirmée en fin d'après-midi par les policiers de Guernesey.

Dans une conversation avec un ami sur Facebook, en date du 19  janvier, David Ibbotson se disait "un peu rouillé avec l'ILS (le Système d'atterrissage aux instruments, NDLR )"
Le contrôle aérien de l'île voisine de Jersey avait précisé lundi soir que l'avion et ses deux occupants, qui volaient dans un premier temps à 5 000 pieds, avaient demandé à descendre et évoluaient à 2 300 pieds avant d'échapper aux radars.

Les recherches, entamées lundi soir, ont duré "quinze heures" et couvert près de 3 000 kilomètres carrés, selon la police.
Elles avaient été interrompues mardi au coucher du soleil, reportant de plusieurs précieuses heures les chances de détecter tout signe de vie. 

Lundi soir, dans un message vocal envoyé via WhatsApp à des proches, le footballeur s'inquiétait de l'état de l'avion."Je suis dans l'avion, on dirait qu'il va tomber en morceaux, et je pars pour Cardiff", dit Emiliano Sala, selon ses paroles révélées
mardi soir par le quotidien sportif argentin Olé. "Si dans une heure et demie vous n'avez plus de nouvelles de moi, je ne sais pas si on va envoyer des gens pour me rechercher, parce qu'on ne va pas me trouver, sachez-le. Papa, qu'est-ce que j'ai peur !", a-t-il ajouté. 
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