Les deux terroristes avaient des armes blanches et bombe factice.
Les deux auteurs de la prise d'otages mardi dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, au cours de laquelle un prêtre a été égorgé, avaient des armes blanches et "un dispositif factice" faisant penser à un engin explosif, selon une source proche du dossier.
Les deux hommes avaient des armes blanches type couteau, "un vieux pistolet inopérant" et un "dispositif factice" faisant penser à la présence d'explosifs, a expliqué cette source.
Vers 16 heures, soit environ cinq heures après la fin de la prise d'otages, la police nationale a annoncé que l'opération de déminage et de sécurisation de la zone était terminée. Aucun explosif n'a été découvert.
"La police technique et scientifique est maintenant au travail", a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet. La Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Rennes, la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont chargées de l'enquête.
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Pour rappel, les premiers policiers sur place qui ont sécurisé les lieux et sont intervenus sont les policiers de la BRI de Rouen mais aussi ceux de la brigade anti-criminalité (BAC) et des agents de la voie publique", a souligné Pierre-Henry Brandet.