Les Vendéens des Herbiers peuvent-ils espérer l'emporter contre le Paris Saint-Germain, mardi soir, en finale de la Coupe de France ? Si l'entraîneur vendéen et les parieurs ne semblent pas y croire... Tout reste possible lors d'un match. Il n'y a qu'à regarder l'histoire du foot.
Et si mardi soir, les joueurs des Herbiers terrassaient les professionnels du PSG, lors de la finale de la Coupe de France ? Un scénario improbable pour les spécialistes. Même Stéphane Masala, l’entraîneur des Vendéens, le reconnaît, dans Le Parisien : "Je vais être franc, on a zéro chance de gagner." Les sites de paris en ligne confirment cette tendance. Certains d’entre eux osent une côte de 50 pour la victoire des Vendéens. Un euro misé rapporterait 50 euros !
Et pourtant, sur un match, tout peut arriver. La tendance sur les derniers jours est d’ailleurs plus favorable au Petit Poucet qu’à l’ogre repu parisien. Les joueurs de la capitale montrent du relâchement. La Coupe du Monde fait tourner les têtes. Le titre est acquis, il n’y a plus de Ligue des Champions, plus de défis à la mesure du PSG.
Du côté des Herbiers, une magnifique victoire vendredi dernier lors de la 33ème journée de National permet de faire le plein de confiance. Menés 2 à 0 face à Laval, les Vendéens ont su faire preuve d’orgueil pour renverser totalement la rencontre, et l’emporter 3 à 2. Un résultat qui leur permet de prendre un peu d’air au classement et d’arriver libérés pour l’affrontement face aux Parisiens. Ils ont mis du cœur à l’ouvrage et il en faudra mardi soir.
La quatrième tentative sera peut-être la bonne
Et puis l’histoire n’est pas si défavorable aux clubs de troisième division. Certes ils n’ont jamais remporté la Coupe de France, mais ils n’ont jamais démérité. En 1996, Nîmes, club de National, mène au score face à Auxerre, avant d’être défait 2 à 1, sur un but de Laslandes à deux minutes de la fin du temps réglementaire. En 2001, les Amiénois, joueurs de National, sont les plus proches de remporter ce trophée. Ils poussent les Strasbourgeois aux tirs au but. Hélas, Jean-Paul Abalo, le quatrième tireur picard rate son penalty, et Strasbourg remporte la Coupe de France. Enfin en 2012, Quevilly ne concède qu’un seul but face aux Lyonnais, une réalisation de Lisandro. La quatrième tentative sera peut-être la bonne.Et puis Paris a déjà perdu une finale face à une équipe de niveau inférieur. En 2000, lors de la finale de Coupe de la Ligue, le grand PSG perd 2 à 0 face Gueugnon, locataire de deuxième division ! Enfin, le charme de la Coupe de France réside dans ces affrontements entre deux mondes, entre les professionnels et les amateurs, entre la technique soyeuse des stars et le gros cœur de ceux qui rêvent d’exploit.