La pilule contraceptive est dans la tourmente. Début janvier, c'était d'abord la pilule de 3ème génération qui était montrée du doigt, avec des risques de provoquer des accidents thrombo-emboliques. Mercredi, c'est Diane 35 qui est suspendu du marché, suite à 4 décès de patientes.
Depuis un vent de panique gagne les femmes, les cabinets de gynécologie et autre planning familial sont assaillis de questions. Difficile alors pour les patientes d'y voir clair dans leur choix de contraception. La pilule a certes libéré les femmes mais reste, il ne faut pas l'oublier, un médicament qui comporte des risques bien connus en fonction des dosages et du profil de chaque patiente. Pour autant, les médecins regrettent cet état de panique franco-français.
Ne pas céder au vent de panique, c'est aussi le mot d'ordre du Planning familial, qui reçoit essentiellement de très jeunes femmes, dont certaines se sentent perdues au milieu d'un flot d'informations contradictoires.