Incroyable mais vrai !
Dimanche, en fin d'après-midi, deux enfants d'une douzaine d'années, turbulents avec deux copains à l'arrière de la voiture familiale, ont été abandonnés par leur mère sur l'aire de repos de Ranfaing, près de Saint-Nabord (88).
Les faits
Tout débute à Saint-Etienne-lès-Remiremont (88), où la mère vient récupérer ses deux enfants et deux de leurs copains.Rien à signaler pendant le trajet jusqu'à ce que les quatre jeunes, confinés à l'arrière, ne commencent à chahuter...
Ce qui n'est pas du goût de leur mère, qui, visiblement en colère, quitte la voie rapide et emprunte la première aire de repos.
Là, elle ordonne à ses deux fils de sortir du véhicule, et leur demande d'attendre là pendant qu'elle reprend la route en direction d'Epinal pour ramener les deux copains, en leur signifiant qu'elle viendra les rechercher plus tard.
Un drame évité de justesse grâce à un automobiliste
Malgré l'attitude inconsciente de la mère de famille, et celle de son concubin, beau-père des enfants, qui ne pipe mot, un drame est évité grâce au civisme d'un automobiliste.Car la mère met sa menace à exécution, et reprend la route en abandonnant ses enfants sur l'aire de repos.
Enfants qui, traumatisés, décident de quitter les lieux et se mettent à arpenter la voie rapide, sur la bande d'arrêt d'urgence, vers Epinal.
C'est alors qu'intervient un automobiliste, qui s'arrête et met ses feux de détresse.
Au même instant, passe une patrouille de police, qui s'inquiète de voir pareil équipage sur une bande d'arrêt d'urgence où il ne fait pas bon stationner (selon les statistiques, la durée de vie en pareil lieu est de 20 minutes).
Pris en charge par les fonctionnaires de police, les enfants sont immédiatement mis en sécurité.
Les suites
La mère a été convoquée au commissariat de police de Remiremont pour récupérer ses enfants.Auditionnée lundi, elle a déclaré "avoir voulu faire peur aux gamins, et indiqué qu'elle comptait faire demi-tour à la prochaine sortie pour venir les chercher".
Outre l'évidente enquête et suivi des services sociaux, la mère risque fort de se voir gratifier d'une procédure pénale et d'une possible comparution devant les instances concernées.
