Pour le président du tribunal de commerce de Briey interrogé par l'Agence France Presse, "tout a été tenté pour sauver l'entreprise", mais "il n'y a pas d'offre sérieuse" et la "situation de l'entreprise est irrémédiablement compromise".
Au final, la décision économico-judiciaire se sera traduite par 8 longs mois d'une agonie émaillée de communiqués d'espoirs de SkyAircraft et de responsable politiques lorrains.
Et maintenant ?
Alors que certains des 113 salariés espèrent le maintien sur le site de Chambley du bureau d'études aéronautiques de feu SkyAircraft.Les autres ne se font plus d'illusions face à ce qu'ils considèrent désormais comme un immense gâchis dont Serge Bitboul, le PDG de la structure n'est certainement pas l'unique responsable, tant les soutiens industriels des avionneurs français du GIFAS (que les salariés interpellent sur leur blog) et du gouvernement ont manqué pour un projet que les experts du secteur présentaient comme viable.
A condition qu'il soit adossé à une structure financière de poids.
Une structure qui ne s'est jamais présentée.
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Skylander