Tandis que des représentants syndicaux étaient reçus le 29 mai 2013 à l'Assemblée Nationale, l'intersyndicale Florange appelait ce même jour, en début d'après-midi, à un rassemblement devant les Grands Bureaux. Ils étaient environ 500 à manifester.
Agrandir le planTout comme leur patron, Lakshmi Mittal le 17 avril 2013, ce sont les syndicats d'ArcelorMittal qui étaient reçus ce matin, 29 mai 2013, à l'Assemblée Nationale, auditionnés par la commission parlementaire ouverte après la fermeture des hauts fourneaux de Florange.
Dans le même temps, la troisième réunion de négociations s'est ouverte sur le site de Florange sur l'avenir des 629 salariés de la filière chaude. L'occasion pour l'intersyndicale d'appeler une nouvelle fois à la mobilisation. Pour la CFDT, de la mobilisation dépendait la réussite. Le 20 mai 2013, Edouard Martin avertissait : "Si le 29 mai on est uniquement quelques dizaines, ça risque d'être très compliqué pour nous, par contre, si on est très nombreux (…) et je vise un bon millier de personnes… c'est pour cela qu'on appelle à une grève de 2 heures minimum pour que la direction comprenne bien que les revendications des syndicats sont soutenues par les salariés".
L'objectif était donc de maintenir la pression tout comme le rappellait la CGT en s'adressant aux sidérurgistes : "Nous comptons sur vous qui êtes victimes de leur projet industriel, pour ne pas être aussi victimes de l’accord social qui en découle".
Selon l'AFP, ils étaient environ 500 lors de ce rassemblement devant les grands bureaux ArcelorMittal de Florange.
Depuis l'ouverture de ces négociations, le 30 avril 2013, les syndicats accusent la direction d'ArcelorMittal Atlantique Lorraine (Amal) de vouloir boucler ce volet social au plus vite et a minima. Ils critiquent notamment des propositions de primes de départ à la retraite insuffisantes, l'absence de prime en cas de mobilité interne ou de mutation sur un autre site du groupe, et une compensation en cas de perte de salaire limitée à 6 mois.