Metz : début du procès de l'auteur présumé du braquage mortel de Woippy

Le procès de l'auteur présumé du braquage mortel près de Metz en février 2011 et de ses six complices présumés s'est ouvert lundi 7 octobre 2013 devant la cour d'assises de la Moselle, avec des audiences prévues jusqu'à vendredi.

Samir Youbi, 19 ans à l'époque des faits, accusé de meurtre, tentative de meurtre et tentative de vol avec arme comparait avec ses six complices présumés devant la cour d'assises de la Moselle depuis ce lundi 7 octobre 2013. Il risque la prison à vie.

Le procès aurait pu être retardé en raison d'une ordonnance faisant état de faits recalés par la chambre d'instruction. Mais finalement les débats ont été ouverts à la mi-journée comme le précise un tweet d'un journaliste présent à l'audience :

Définir les responsabilités de chacun

C'est ce que souhaite Xavier Iochum, défenseur de l'un des accusés.

Samir Youbi, en détention provisoire depuis son interpellation en mars 2011, est accusé d'avoir tué d'une balle dans la tête Pietro Lancellotti, un magasinier de 45 ans qui, le soir du 20 février 2011, venait de récupérer à bord d'une camionnette de sa société la recette de distributeurs automatiques de snacks à Woippy, dans la banlieue nord de Metz. Soit environ 15.000 euros.

Hervé Corps, le vigile qui accompagnait M. Lancelloti, s'était d'abord défendu contre l'agresseur au moyen d'une bombe lacrymogène au poivre. Il a été blessé de deux balles, dont l'une lui a en partie détruit la mâchoire.

Le braqueur était cagoulé et armé d'un fusil à pompe. Pris de panique après les coups de feu, il avait fui à bord d'une voiture où l'attendaient des complices, sans s'emparer des 15.000 euros dans la camionnette.
Déjà connu du fichier national des empreintes génétiques, Samir Youbi avait été identifié quelques jours plus tard par des traces ADN retrouvées sur le fusil à pompe, une parka, un sac à dos et une cagoule abandonnés dans un champ près de Metz.
Il avait été ensuite rapidement interpellé par la police, ainsi que ses six complices présumés, dont le plus âgé n'avait que 24 ans à l'époque des faits.
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