L'avenir financier de l'épouse de la victime était le mobile du crime. Ils sont donc passés à l'acte, après avoir échafaudé un scénario pour conduire les enquêteurs sur la piste du cambriolage.
Les amants ont tout deux reconnu les faits à l'issue de leur garde à vue. L'épouse du militaire a avoué sa complicité dans l'assassinat de son mari. Les coups mortels ont, eux, été portés par son amant. Ils se sont vus signifier leur mise en examen par le juge, pour homicide et complicité d'homicide volontaire avec préméditation.
Après avoir maquillé leur crime en cambriolage, les amants ont été confondus par l'absence d'effraction et leurs relevés d'appels téléphoniques.
Il reste à l'enquête d'approfondir les relations qu'entretenaient les époux et celles qu'entretenaient l'épouse de la victime et son amant.
Après s'être mariés au mois de juillet, le militaire et sa femme s'étaient séparés à la fin de l'été. Il avait décidé demander le divorce. Craignant pour leur avenir, l'épouse, sans emploi et son amant, sans emploi également, ont donc décidé de le supprimer.
Le militaire a été retrouvé, mort, le 26 janvier dernier, dans son garage, à Somme-Suippe.
L'épouse de la victime et son amant risquent la réclusion criminelle à perpétuité.
Voici notre reportage avec l'interview du procureur adjoint au tribunal de Reims :
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