Arte a inauguré un nouveau genre audiovisuel, une fiction policière conçue à la fois pour la télévision et le web. Après la diffusion de l'enquête, les télespectateurs peuvent suivre le procès de l'accusé sur internet. L'histoire s'inspire de l'affaire du docteur Muller, récemment acquitté.
C'est l'histoire d'une femme retrouvée morte à son domicile, tuée par balle. La thèse du suicide ne convainc pas le capitaine de police chargé de l'affaire. Sans aveu, ni preuve formelle, l'enquête aboutit malgré tout à la mise en examen de l'énigmatique mari, médecin légiste, incarné par Philippe Torreton. Une fiction a priori comme les autres. Sauf que la suite de l'histoire, le procès aux Assises, continue sur le web. Plus vrai que nature. Face aux acteurs appelés à la barre, de vrais professionnels de la justice. Les neuf jurés sont des internautes recrutés par tirage au sort.
Conçu comme un programme totalement interactif, l’internaute débloque lors de chaque visionnage, des pièces à conviction (photos, plan etc.) qui constituent son dossier d’instruction. Après examen et décorticage des éléments, il peut exprimer son intime conviction et la comparer avec celle des autres internautes grâce aux réseaux sociaux.
Fiction et réalité se mélangent. Le téléfilm est d'ailleurs en partie inspiré de l'affaire du Dr Muller, condamné deux fois puis acquitté récemment pour le meurtre de son épouse.
Jour après jour, de nouvelles vidéos du procès seront mises en ligne. Le verdict est attendu le 2 mars sur internet. Un verdict fictif naturellement.