Le candidat PS maire sortant arrive en tête, de 502 voix mais rien n'est joué pour le 2nd tour : les électeurs FN, ceux qui ont voté blanc et surtout les abstentionnistes ont plus que jamais les cartes en main pour désigner celui ou celle qui l'emportera dimanche.
Des chiffres clés
12441 voix pour Dominique Gros c'est 181 voix de moins qu'au premier tour de 2008. Le socle de son électorat (essentiellement socialiste) semble donc stable.
De son côté, Marie-Jo Zimmermann (UMP) fait 1385 voix de moins que la somme des listes Zimmermann+Griesbeck+Lebeau du 1er tour de 2008 (qui avaient ensuite fusionné pour le 2nd tour). Elle a donc perdu plus d'un millier d'électeurs. Provisoirement ?
Restent les 8700 de Jean-Marie Rausch de 2008 (alors maire sortant DV) qui ont probablement fournis les rangs des abstentionnistes.
Enfin les listes très à gauche représentaient 1728 voix en 2008 et 3053 hier soir. C'est en priorité dans ce creuset que le socialiste Dominique Gros espère pouvoir piocher les voix que feront la différence dimanche prochain.
En l'absence du Front National en 2008, on peut se baser sur les chiffres de la présidentielle de 2012 : Marine le Pen avait obtenu 8677 voix. Hier, Françoise Grolet en a comptabilisé 7433 sur son nom. Là encore, le socle "frontiste" parait solide et avait probablement nourri les abstentionnistes de 2008. Abstentionnistes, qui pour une partie ne sont donc plus ceux de 2014. Ils pourraient avoir été remplacé par les Rauschistes.
Pour les candidats au second tour, ces chiffres sont importants à décrypter car c'est en choissisant le bon discours dans l'entre-deux tours qu'ils réussiront (ou pas) à capter le nombre de votes qui leur permettra de l'emporter.
Car que les 50% d'abstentionnistes soient Rauschistes, Nationalistes, Hollandistes désabusés ou simplement dégoutés de la politique, ils ont clairement entre leurs mains les clés du 2nd tour.
Les vidéos
La réaction du sortant Dominique Gros (PS) :
Marie-Jo Zimmermann (UMP) arrivée en 2nde position à 502 voix du candidat socialiste :
François Grolet (FN) qui passe la barre des 21%, un score historique à Metz :