Un nouveau rebondissement pour l'usine Steelcase de Wisches

L'annonce vient de tomber aujourd'hui, en début d'après midi. Les responsables de l'usine Steelcase de Wisches ont annoncé la cession du site au groupe Punch, spécialiste de l’industrie automobile haut-de-gamme, afin que les emplois des 211 salariés du site soient préservés.

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Vous vous en souvenez sûrement, en juin dernier, le groupe Steelcase SA annonçait qu'il transférait ses activités de production de l’usine de Wisches (Bas-Rhin) vers Madrid (Espagne), Stribro (République Tchèque) et Sarrebourg (Moselle). Ce départ menaçait près de 211 emplois. Un véritable séisme qui avait poussé les salariés à créer une page internet pour mobiliser des élus et des riverains des trois vallées touchées par la fermeture de cette usine : la vallée de la Bruche, de la Plaine et du Rabodeau.

Aujourd'hui, le verdict a été prononcé : l'usine est cédé au groupe Punch, spécialiste de l'industrie automobile haut-de-gamme et tous les emplois sont conservés jusqu'en janvier 2018 minimum. Selon le communiqué, "les salariés deviendraient employés du groupe Punch tout en conservant leur ancienneté. Une partie des salariés aurait également l’opportunité d’intégrer la société Punch Powerglide Strasbourg, filiale du groupe Punch."

Steelcase SA annonce également être prête à "apporter son soutien en s’engageant à rester cliente du site de Wisches pendant une période transitoire. Une aide financière de plus de 20 millions d’euros serait par ailleurs octroyée par le groupe Steelcase."

En 2013, le groupe belge Punch a permis le maintien de près de 1.000 emplois à l’annonce de la fermeture de l’usine de General Motors de Strasbourg, désormais appelée Punch Powerglide Strasbourg.

Les salariés se disent satisfait de cette issue même si des questions subsistent : comment se passera l'insertion dans l'entreprise Punch Powerglide Strasbourg puisque les métiers ne sont pas les mêmes ? Tous les salariés seront-ils vraiment être intégrés ?

Liens complémentaires : Wisches, fermeture de Steelcase

Reportage : C. Lang, Y. Ledig

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