Un accord a été trouvé mercredi 1er octobre 2014 sur les primes de licenciement des 128 salariés de l'usine de sous-traitance automobile Edscha de Briey, que le propriétaire espagnol Gestamp veut fermer.
L'AFP a appris le souhait de fermeture jeudi de sources concordantes.
On est passé d'un budget pour les primes de licenciement supra-légales de 2,2 millions d'euros au début des négociations à plus de 3,8 millions d'euros aujourd'hui, s'est félicité Louis Machado, délégué CFTC, le syndicat majoritaire du site.
Les primes supra-légales étaient la principale pierre d'achoppement dans les négociations entre la direction de l'entreprise et les représentants du personnel sur le contenu du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
L'accord a été trouvé au terme d'une huitième séance de négociations qui a duré 11 heures, a précisé à l'AFP Philippe Sold, le responsable territorial de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte), qui a joué les médiateurs.
Pour faire pression sur la direction, des salariés d'Edscha empêchaient l'accès aux machines depuis plusieurs jours sur le site au moyen de lourds containers en ferraille, pour bloquer le transfert de leur ancien outil de travail vers d'autres sites en Europe.
Maintenant ils (Gestamp) peuvent venir chercher les machines, ce n'est pas un souci. Mais ce sera à eux d'enlever les containers, car ce sont eux qui nous ont forcés à faire ça, a prévenu Louis Machado.
Le syndicaliste a aussi déploré qu'aucune solution de reprise de l'usine n'ait pu être trouvée.
Parce que l'argent c'est bien, mais au bout d'un moment tu n'en as plus, et tu n'as plus de boulot non plus.