La Police Nationale n'a pas mis longtemps à confondre les auteurs présumés des tirs contre des autobus messins. Après avoir mis en place une sécurisation de la zone, les policiers ont pris une personne en flagrant délit de tir. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
Deux personnes interpellées
L'affaire a ému la population messine.
Plusieurs autobus avaient essuyé hier des tirs provenant probablement de pistolet à billes.
Outre les lignes déviées afin d'assurer la sécurité des passagers, la police nationale a sécurisé la zone en intensifiant les patrouilles de fonctionnaires en tenue et en civil.
Jeudi 9 octobre 2014, vers 15 h 30, les policiers ont repéré une personne qui se présentait à une fenêtre, pour tirer sur un véhicule en stationnement.
Ils n'ont plus eu qu'à localiser l'habitation, et ont pu interpeller une jeune majeure et un garçon mineur.
Les deux personnes ont été placées en garde à vue.
Quant à l'arme, il s'agirait bien, selon les éléments en possession des policiers, d'une arme à Co2, à billes, pouvant tirer des billes d'acier, ce qui expliquerait les impacts relevés sur les véhicules.
Source : police nationale Metz
La réaction du maire de Metz, Dominique Gros
Suite aux événements qui se sont produits hier sur le ban de la commune de Metz (tirs isolés de billes à plomb sur différents bus, rue du XXème Corps), Dominique Gros, maire de Metz, tient tout particulièrement à féliciter la Police Nationale pour la rapidité et l'efficacité dont elle a su faire preuve en appréhendant le fauteur de troubles dans un délai de moins de 24 heures.
A cette occasion, il tient également à rendre hommage à l'ensemble des personnels TAMM qui ont su faire preuve de responsabilité en assurant la continuité du service public.